4L Trophy : détente, bosses et mécanique

Deuxième jour de l’étape des boucles ce mercredi 24 février. On inverse cette fois-ci les rôles. Le « groupe blanc », hier sur la boucle 1 de l’Erg Chebbi, s’attaque à la boucle 2 de l’Oued Ziz et vice versa pour le « groupe jaune ».

4L Trophy : détente, bosses et mécanique

    Robin, notre reporter suit tous les jours le 4L Trophy sur place et nous fait vivre l'aventure des Trophystes

    On dit souvent qu’on apprend de ses erreurs.

    C’est donc rodés et mieux préparés que les Trophystes entament la deuxième étape des boucles autour de Merzouga, avec pour objectif de ne pas refaire les mêmes bévues que la veille lors des passages délicats.

    Après avoir suivi hier, mardi 23 février, la boucle 1 de l’Erg Chebbi, c’est donc en toute logique que je pars en ce matin du mercredi 24 février sur les pistes de la boucle 2 de l’Oued Ziz : une étape plus longue - avec un kilométrage de référence fixé à 112,7 km - mais qui présente moins de difficultés.

    Une véritable épreuve d’orientation qui fera plutôt appel à une bonne navigation à la boussole et à une lecture du roadbook irréprochable, qu’à une mécanique de compétition

    . Mais attention, car dans le désert marocain, même les tronçons supposés aisés peuvent s’avérer être piégeux.

    Repos des hommes mais pas des machines

    Dès les premiers kilomètres de piste, c'est une traversée du désert qui s'offre aux équipages du « groupe blanc ». Au sens propre comme au figuré. Car contrairement à hier, les vastes espaces de sable, de cailloux et de poussière que fendent les 4L sont vides. Pas de campements de nomades, ni même de vendeurs d'artisanat. Résultat, les voitures enquillent les kilomètres et avancent vite. Sur les coups de midi, la moitié de l'étape est déjà derrière une grande partie des étudiants, qui en profitent alors pour installer leur table de pique-nique ou pour faire bronzette sur le toit de la 4L, avant le passage du bac à sable situé au PK63 : le point chaud de l'après-midi.

    Mais même si le parcours du jour semblait plus doux que celui d'hier, il faut garder à l'esprit les 4L ne sont, à la base, pas prévues pour la piste et le désert, et que les moteurs commencent, au bout de quatre jours de course, à faiblir. « On n'a plus de puissance depuis environ un kilomètre, la 4L coince à 1 000 tours minute », raconte Antoine de l'équipage lillois n°551. Pour dénicher la panne, chacun y va de son hypothèse : le carburateur ? Ou peut-être le filtre à essence ? Pierre, l'autre membre de l'équipage met tout le monde d'accord : « Ça doit être un problème de pompe à essence. » En tout cas, il faudra vite résoudre le problème avant le bac à sable situé dix kilomètres plus loin : une belle descente à bosses !

    « Si tu passes dans les mêmes traces, au final ça passe ! »

    Alors que la boucle 2 de l'Oued Ziz n'annonçait sur le papier rien d'aussi spectaculaire que la boucle 1 de l'Erg Chebbi, cette descente de sable à bosses, suivie d'un passage de cailloux s'est finalement révélée assez « visuelle », offrant aux photographes des clichés impressionnants et aux pilotes quelques frayeurs pour les plus heureux, quelques casses pour les moins chanceux ; faisant du pôle mécanique sur le bivouac un rendez-vous incontournable, à l'aube de l'étape marathon.

    Le problème récurrent, selon Jean-Charles, mécanicien sur le bivouac, est que « les étudiants prennent conscience des limites de la voiture lorsqu'ils arrivent sur le pôle méca. » Et d'ajouter : « Ils prennent de plus en plus de plaisir au volant, quitte à causer des torts au véhicule. » L'important est alors de cibler l'urgence pour faire en sorte que tout le monde puisse rouler le lendemain. Ainsi, exit les balais d'essuie-glace et les coups sur la carrosserie, afin de laisser place par exemple aux problèmes de moteur et de cardans. Les mécanos du 4L, hommes de l'ombre aux doigts de fée, passeront une fois de plus, une partie de la nuit à soigner et à chérir les 4L, pour faire en sorte qu'un maximum d'équipages prenne la route de Tazarine, demain jeudi 25 février, à l'occasion de la première partie de l'étape marathon.

    Robin Dussenne (texte et photos)

    JT#6 : Bacs à sable à Merzouga

    JT N°6 : Bacs à sable à Merzouga par 4ltrophy_officiel

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