Après de longs mois de préparation en France, les voitures se révèlent tenaces et résistantes même au milieux des dunes. Ces petits véhicules : les fameuses 4L Renault sont chouchoutées par les étudiants. Ils n'hésitent pas à les bichonner, mais croisant toujours les doigts pour éviter la panne ou la crevaison...
Chaque 4L a son surnom
Titine, Aïcha, Babouche, Daisy, Joséphine, Choupette, Jacky, Pomme, Océane, Samantha, Zezette, Bichonne, Momo... les étudiants font preuve d'une imagination fertile pour nommer leurs 4L. L'inspiration des équipages n'a aucune limite. Les concurrents se sont illustrés par leurs talents sur ce 17e 4L Trophy en relookant leur véhicule pour l'occasion.
Infatigable, le petit véhicule créée en 1961 a pu compter sur le courage et l’audace de ses équipages pour avaler la route, la piste et le sable jusqu'aux confins du désert.
« Au delà de mes espérances, la 4L tient bon, au fur et à mesure du raid, nous avons changé plusieurs pièces » explique Agathe, « Et finalement, elle repart en meilleur état que lors du départ » « Nous sommes prêts pour l'an prochain ! Et au top en mécanique ! » rajoute Matthieu son coéquipier.
La 4L voiture star made in France
Produite jusqu'en 1992, en France, la Renault 4 fut en tête des ventes durant de nombreuses années ! Avec 8 135 424 d'exemplaires elle reste aujourd'hui la deuxième voiture française la plus vendue derrière la Peugeot 206 ! Ce qui en fait un véhicule idéal pour ce trophée : un véhicule accessible mais aussi très facile à bricoler, les pièces détachées ne manquent pas !
Après quelques jours dans le désert : changer une courroie, remplacer une roue...pff, la mécanique n'a plus de secrets pour eux !
Chaque matin, les équipages examinent la 4L sous toutes ses coutures. Ils vérifient les niveaux d'essence, d'huile, des liquides de refroidissement, le maintien du châssis afin qu'elles s'élancent sur les pistes dans les meilleures conditions possible. Cependant, les équipages ne sont pas à l'abri de panne. « Je suis maintenant une experte en mécanique, je sais changer un bout d'amortisseur, des bougies, le carburateur, ça fait très plaisir » explique Charlotte. « Heureusement, nous pouvons compter sur une assistance mécanique de qualité bien présente sur les pistes» commente Martin allongé sous la 4L en réparant le pot d'échappement. « T'façon notre voiture c'est la plus forte, c'est une machine ! » plaisante Antoine au volant de sa 4L.
Caroline pour le Parisien Étudiant
Écoles à la une
Proposées par les écoles partenaires
