4L Trophy : l’aventure prend fin à Marrakeck

Ce vendredi 1er mars avait lieu la dernière étape du 4L trophy, les distances à parcourir dépendaient de l’avancée des équipages pendant l’étape marathon. Pour la majorité, ils leur restent quelques kilomètres de pistes puis place au goudron à Tazarine jusqu’à Marrakech en passant par deux cols.

Thomas, étudiant en école d'ingénieur, a remporté notre grand jeu concours pour devenir notre reporter sur le 4L Trophy, Il suit avec nous les 1100 équipages au Maroc pour nous faire vivre l'aventure des aventuriers "Trophystes".

La préparation est la clé de la réussite

Le soleil était à peine levé que déjà les trophystes avaient pris la route, nous rebroussons chemin pour rejoindre un bivouac de Tazarine où 500 étudiants ont dormi. Sur place, beaucoup étaient déjà parti, d’autres s’affairaient au pôle mécanique . Je rencontre deux étudiants, de Nîmes et Perpignan, qui n’ont quasiment eu aucun soucis. Pour eux, c’est la préparation qui a payé, ils me racontent : « certains partent les mains dans les poches, c’est normal d’avoir des soucis techniques. En Espagne on a croisé un équipage qui ne savait pas faire la différence entre l’huile moteur et le liquide de refroidissement ». On ne le répétera jamais assez mais un 4L ça se prépare. Mais la chance a aussi son mot à dire, en effet, je croise l’équipage 1384 dépité, lors de l’étape marathon, leur jerricane d’essence s’est déversé dans leur 4L et ils essayent d’éponger le liquide tant bien que mal.

Les étudiants de l’organisation

Le bivouac étant un point de contrôle, je profite pour aller échanger avec les étudiants de l’ESC Rennes, partenaire officiel du 4L Trophy. Ils ne sont pas là en tant que participants mais en tant qu’organisateurs. Ils sont en tout 39 à participer à l’organisation de cet événement avec des missions de communication, prospection ou encore du phoning afin de s’assurer que les inscrits avancent convenablement dans leur préparation. Sur place, ils gèrent tous les points de contrôles (distribution d’eau et scan des balises) parfois jusqu’à deux heures du matin. Ils ont tous un petit pincement au cœur à l’idée de reprendre une vie normale.

Une douche comme motivation

Nous traversons une des paysages très variés et difficilement descriptibles, au sommet du premier col, quelques 4L patientent. Les voitures sont usées après 4 jours dans le désert et peinent à monter les cols. Les trophystes sont eux aussi unanimes, la fatigue se fait vraiment sentir et ils n’attendent qu’une chose, une bonne douche ou plutôt cinq douches comme le précise Léa de l’équipage 1334. De plus ils ont prévu de profiter de Marrakech dans la journée de samedi en visitant les souks et peut être un hammam.

Des klaxons et de la joie

Il est à peu près 18h quand j’arrive à l’arrivée du 4L trophy sur les bords de la place Bab El Jdid, les familles sont venues en nombre accueillir les trophystes. Un sentiment de fierté anime les parents voyant leurs enfants passer la ligne d’arrivée, les appareils sont sortis, prêts à immortaliser ce moment. J’en profite pour récolter quelques émotions à chaud, pour l’équipage 1027 composé de Cédric et Joris, ce 4L a été une « révélation, qui nous motive à en faire d’autres, mais peut être en 4x4 cette fois ci ». Guillaume et Alexandre me résument leur aventure en 3 mots : « ouf, magnifique et éprouvant », ces mots font échos à ce que me dit l’équipage 246 : « le 4L c’est des belles rencontres avec des personnes à qui on n’aurait jamais parlé », ils recommandent à tout le monde cette « expérience de malade ». Je croise aussi le trio de youtubeurs qui a terminé cette aventure en un seul morceau, pour eux l’aventure se résume en trois mot : « entraide, camaraderie et inoubliable ». Suite à ce 4L ils sortiront quatre vidéos sur leur chaîne youtube, dont un épisode sur la cuisine en bivouac au milieu du désert.

Demain, tous les participants ont quartier libre et ont rendez-vous pour la soirée de clôture pour l’annonce des grand gagnants de cette 22ème édition.

Thomas Leborgne