5 conseils pour partir étudier à l'étranger.

Partir étudier à l’étranger, ça se prépare. Jean-Marc Huissoud, professeur à Grenoble Ecole de Management nous livre ses 5 conseils pour partir à l’aventure … mais pas trop quand même !

5 conseils pour partir étudier à l'étranger.

    Partir étudier à l’étranger, ça se prépare. Jean-Marc Huissoud, professeur à Grenoble Ecole de Management et co-organisateur du festival de Géopolitique de Grenoble, livre ses 5 conseils pour partir à l’aventure … mais pas trop quand même !

    1. Contacter l'ambassade, le consulat de France ou l'alliance française

    dans le pays et / ou trouver une personne qui a vécu dans la ville ou le pays pour y réaliser les mêmes études : pour raccourcir le temps d’adaptation et ne pas risquer de perdre son année. Cela permet de connaître les « pièges » et «bizarreries » de l’enseignement sur place.

    En chine, par exemple, poser une question ou commenter le sujet du cours est très mal vu. Les professeurs attendent que les étudiants « absorbent » le cours. L’évaluation portera sur le savoir qui a été délivré. Dans les pays anglo-saxons, le cours se prépare en amont pour laisser place à l’interaction avec le professeur.

    2. Se renseigner autant que possible sur les codes sociaux

    : pour faciliter son intégration. La politesse, les règles vestimentaires, la posture à adopter diffèrent d’un pays à l’autre.

    Quelques exemples : En Allemagne ou aux Etats-Unis, les gens ne se font pas la bise et ne se sert pas la main pour se saluer. En Malaisie, les cadeaux doivent être offerts aux chefs de famille. En Kirghizie, refuser l’hospitalité est un manque de respect.

    3. Etre en réseau avec les compatriotes expatriés mais ne pas oublier les locaux

    : pour que l’expérience soit pertinente. S’expatrier est un apprentissage de l’autre à vivre de l’intérieur.

    Attention toutefois à ne pas surestimer son niveau de langue : il est difficile de mener de front apprentissage de la langue et études dans cette nouvelle langue.

    4. Connaître les clichés dont on peut faire l’objet :

    pour ne pas être surpris, comprendre certaines réactions et savoir rester discret.

    Dans beaucoup de pays, être blanc signifie être riche et peut entrainer des sur-sollicitations. Mais aussi, être européen, être français, être une femme… au canada il existe par exemple quelques préjugés et parfois du racisme envers sur les français qui viennent prendre leurs jobs.

    5. Surveiller l’actualité du pays, même les faits divers :

    pour connaître la nature des risques quotidiens. Il ne faut pas se limiter aux chaînes d’informations de la TNT.

    Comme le dit l’adage, l’herbe n’est pas toujours plus verte ailleurs. Voir ce qui se passe dans un autre pays permet d’être moins naïf sur la vision que l’on en a. De plus, savoir ce qui est important pour les locaux peut faciliter l’entrée en conversation.

    Pour mieux connaître les pays de l'Eurasie (de la Russie jusqu'au Portugal, en passant par l'Europe, la Turquie et les pays de l'Est), rendez-vous au Festival de Géopolitique et de Géoconomie de Grenoble du 3 au 6 avril 2014 à Grenoble Ecole de Management.

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