A chacun sa 4L : 3 exemples de voitures préparées pour le 4L Trophy

Parmi les 1447 équipages de l'édition 2013 voici 3 exemples de voitures préparées pour le rallye avec les confidences, espoirs de chaque équipage !

Clément et Robin
Clément et Robin

    Parmi les 1447 équipages de l'édition 2013 voici 3 exemples de voitures préparées en IDF. Avec pour seuls instruments de navigation une boussole et une carte routière, ce raid humanitaire de 6000 km à bord de la Renault 4 mythique les conduira jusqu’à Marrakech (Maroc).

    3 équipes nous ont présentent leur projet, leur véhicule et leurs espoirs.

    La plus américaine avec Clément et Robin

    Clément et Robin, deux étudiants de 21 ans de Neuville-sur-Oise et Jouy-le-Moutier ont décidé de grimer leur Renault en taxi new-yorkais.

    « On voulait la transformer en bus de lycée américain. Les couleurs étant les mêmes, on a finalement opté pour le taxi », expliquent les deux copains.

    Propriété familiale depuis 1987, cette 4L n’en est pas à son coup d’essai. « Ma cousine a participé au 4L Trophy avec son mari il y a quatre ans. Elle nous a donné la voiture, raconte Clément (à dr.), qui garde un souvenir cocasse du voyage pour la ramener du Jura où elle coulait une paisible retraite. « J’ai fait 500 km avec les rotules de direction sur le point de lâcher ! Heureusement que je ne le savais pas », s’amuse l’étudiant en quatrième année de l’Ecole nationale supérieure d’architecture de Paris-Belleville. Ce cadeau a largement contribué à la faisabilité du projet des deux amis du lycée de L’Hautil. Entre l’achat de la voiture et les frais d’inscription (un peu plus de 3000 € avancés par les parents), le raid n’est en effet pas accessible à toutes les bourses.

    Clément et Robin ont également dépensé 1500 € pour des pièces de rechange et sa mise en conformité. Ils ont ainsi créé l’association Maroc’n’roll pour démarcher des sponsors. C’est l’aide providentielle de Manix, le fabricant de préservatifs, qui a « sauvé » leur rallye.

    Clément et Robin sont impatients de fouler pour la première fois le sol africain. « J’ai hâte d’être dans le sable. Je me vois déjà en train de pousser »

    , lance Robin, étudiant en deuxième année de biologie à Cergy. « On n’est pas à l’abri de ne pas atteindre le Futuroscope, prévient son compère. On s’attend à des galères, mécaniques notamment. Mais on a eu une chance folle depuis qu’on a lancé ce projet. »

    La plus féminine, conduite par Léa et Amandine

    Amandine et Léa sont encore étonnées d’avoir relevé le défi. Les deux amies, qui ont grandi à Presles, sont nées en 1990.

    « Jamais je n'aurais pensé que je serais capable de faire ça », avoue Léa. Mais Amandine, séduite par l'enthousiasme de ses amis qui y ont participé, lui a proposé de s'inscrire. Le départ de cette course sera pour elle l'aboutissement d'un an de travail. « C'est intense, il faut vraiment s'investir. Surtout, il faut bien choisir son partenaire car il peut y avoir des tensions », explique Amandine. « Etre avec quelqu'un que je connais depuis toute petite, qui est motivée, sérieuse et efficace me donne confiance », poursuit Léa. Habitante de Pontoise, elle est étudiante en master gestion de patrimoine. Amandine, qui suit une troisième année de langues étrangères appliquées à l'université de Beauvais (Oise), est un peu inquiète : « On ressent un peu de pression, on n'y connaît pas grand-chose en mécanique ».

    A leur bord, elles emmèneront deux sacs pleins de fournitures scolaires et 2 kg de denrées alimentaires, ce voyage, c’est l’occasion de célébrer l’entraide, l a générosité.

    La plus artisanale, préparée par des apprentis

    Delphine, Natasja, Alexandre et Paul, quatre apprentis de l’Institut des métiers et de l’artisanat (IMA) du Val-d’Oise sur les sites d’Eaubonne et de Villiers-le-Bel seront sur la ligne de départ demain. La préparation a été des plus intenses pour les deux équipages, chacun composé d’un garçon et d’une fille. « On avait une voiture prête depuis un an qui n’avait pas pu participer à la dernière édition, raconte Alexandre, inscrit en CAP peinture. Mais en octobre, on a appris qu’une deuxième voiture allait partir. Il a fallu faire vite. »

    Les garçons passent des journées entières sur le site Leboncoin.fr pour trouver la perle rare… à 380 €. Aidés par les profs et les apprentis des filières mécanique et carrosserie de l’IMA de Villiers-le-Bel, ils la remettront à neuf. « On a travaillé jusqu’au dernier moment, même en nocturne », explique le jeune homme de 22 ans.

    Les deux filles, en BTS esthétique à Eaubonne, sont quant à elles chargées de trouver des sponsors. Dans leurs bagages : un réchaud, des boîtes de conserve, une tente et des sacs de couchage.

    Leur plus grosse crainte ?

    La panne en plein désert. « On ne sait pas comment les voitures vont tenir sur la durée », reconnaît Paul. Delphine, elle, a hâte de découvrir les paysages désertiques du Maroc et de dormir à la belle étoile.

    Écoles à la une

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