APB - Un large éventail de formations, de l'université aux écoles privées

Filières universitaires générales et professionnelles, prépas, écoles post-bac, formations en apprentissage : plusieurs milliers de formations proposées. Comment choisir ?

APB - Un large éventail de formations, de l'université aux écoles privées

    Des BTS comptabilité aux écoles d’architecture en passant par les classes prépa, les concours des écoles d’ingénieurs ou les licences, APB propose des milliers de formations publiques et privées.

    L'enseignement supérieur est riche : « Les licences proposent des apprentissages plus formels et théoriques. Elles présupposent une poursuite d'études jusqu'au master alors que les DUT dispensent des enseignements plus appliqués avec une insertion plus rapide dans la vie professionnelle », explique Gilles Rousselle, président de la commission formation et insertion professionnelle de la Conférence générale des universités (CGU).

    L’université propose des formations dans toutes les disciplines. Pour le droit et la médecine, pas le choix : c’est le seul endroit où se former. La PACES est une première année commune aux études de santé, qui permet de préparer le concours de médecine mais aussi dentaire, pharmacie et sage-femme. Elle ouvre aussi les portes vers des établissements du secteur paramédical. La sélection a lieu à l’issue de la première année. Un numerus clausus est fixé chaque année par décret.

    Tirage au sort des étudiants

    Mais dès la première année, ces universités (droit, médecine) sont très demandées. Le lieu où l'étudiant a passé son bac est alors primordial. Priorité est donnée aux candidats qui ont passé leur bac dans la même académie. Les fac parisiennes n'accueillent que 15% de provinciaux car le taux de pression y est très élevé. Lorsqu'il y a trop de candidats pour une licence, le rectorat affecte les candidatures par tirage au sort. Il choisit d'abord les futurs élèves parmi les candidats parisiens, puis d'Ile-de-France (académie de Versailles et Créteil), et enfin parmi ceux issus des autres régions.

    Même stratégie pour d’autres filières très engorgées comme Staps (sport), Langues étrangères appliquées (LEA), économie-gestion, psychologie, sociologie ou histoire de l’art. Il est conseillé aux élèves d’Ile-de-France de candidater dans plusieurs universités franciliennes, même à l’autre bout de Paris, pour être sûr d’en obtenir une. S’il ne formule pas au moins six vœux dans une même filière, APB fait passer sa candidature au second plan. Les affectations sont aléatoires et il n’est pas rare de voir des étudiants affectés à l’autre bout de l’Ile-de-France chercher à échanger leurs places en début d’année.

    Certaines filières universitaires ne sélectionnent que les meilleurs.

    « Les double-cursus type droit-anglais sont très prisés, mais le nombre de places y est restreint », explique encore Gilles Rousselle. Ils ont été créés pour attirer les meilleurs éléments à la fac. Les admis ont souvent une mention Bien ou Très Bien. À partir de cette année (2015), APB va indiquer le nombre de candidats de l'année précédente pour toutes les licences à capacité limitée, afin de convaincre les bacheliers de formuler un maximum de voeux.

    Bien se renseigner

    Pour ceux dont les résultats scolaires sont les meilleurs, pourquoi ne pas tenter une prépa ? Elles recrutent toutes via APB. « Une prépa s'impose si une élève sent qu'il a la capacité d'intégrer les 15 ou 20 écoles les plus sélectives, explique Frédéric Meunier

    directeur de l'école d'ingénieur Efrei. Mais il existe 215 écoles d'ingénieur avec des voies de recrutement très variées. La prépa n'est pas un passage obligé. » Dans une filière comme l'informatique, tous les types de formation sont disponibles. À chacun d'imaginer le type d'études qui pourrait lui convenir. Entrer dans une école post-bac implique parfois d'y rester cinq ans, jusqu'au grade de master. Il est donc conseillé de bien se renseigner et de rencontrer élèves et professeurs lors des journées portes ouvertes par exemple.

    Enfin, APB propose également plus de 2 000 formations en apprentissage. Elles font l’objet d’un nouvel onglet sur le site afin de les promouvoir. Les formations en alternance inscrites au RNCP (Répertoire national des formations professionnelles) sont également progressivement introduites à partir de cette année. Certaines écoles privées de commerce post-bac rejoignent elles aussi APB. Les écoles d’ingénieur y sont déjà.

    Alice Gardère

    Concours bac+5 / Ecoles de Commerce

    Laurence Madelin

    Déléguée générale du concours Link

    Pourquoi avoir choisi de recruter hors du système APB ?

    Cela nous permet d’organiser notre sélection de façon autonome. APB est une procédure lourde qui repose sur les résultats scolaires des candidats. Nous recrutons aussi beaucoup sur leurs qualités personnelles, leur savoir-être et leur savoir-faire. C’est une sélection plus flexible, qui laisse aux lycéens la possibilité de mûrir leur projet. Nous sommes très attachés à la motivation de nos candidats, même si leur profil est atypique.

    À quelles écoles peut-on postuler en passant le concours Link et comment se déroulent les épreuves ?

    Les écoles du concours (ESG management school, EDC Paris business school et EBS Paris) sont des écoles post-bac qui délivrent un grade de master. Nos diplômes sont visés par le ministère, ce qui est un gage d’excellence. Pour y entrer, six sessions d’épreuves orales et écrites sont organisées entre février et septembre.

    Quand est-il préférable de candidater par rapport au calendrier d’APB ?

    Cela dépend de la stratégie de chacun. Passer le concours en février permet d’être fixé et de se concentrer ensuite sur les épreuves du bac. D’autres attendent d’avoir de premières indications sur APB et tentent leur chance en mai ou juin.

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