Après Bac : Job ou pas job ? Entrez dans la cour des grands !

Une fois le bac validé, certains étudiants se lancent à l’assaut du monde professionnel ou s’accordent une année sabbatique. Des trajectoires originales, souvent compliquées, toujours audacieuses !

Clémence, a trouvé du travail à Barcelone chez Avis et finance ainsi son année sabatique en Espagne
Clémence, a trouvé du travail à Barcelone chez Avis et finance ainsi son année sabatique en Espagne

    Une fois le bac validé, certains étudiants se lancent à l’assaut du monde professionnel ou s’accordent une année sabbatique. Des trajectoires originales, souvent compliquées, toujours audacieuses !

    Daprès une étude du Céreq, au bout de trois ans, « seuls » 70 % des bacheliers sont en emploi. Et, niveau salaire, pas de quoi se réjouir ! « Les bacheliers sont souvent payés à la hauteur de ce que perçoivent les non diplômés, soit autour de 1 000 € mensuels », explique Emmanuel Sulzer, du Céreq.

    Le secteur de la vente-distribution accueille volontiers les profils débutants

    . À titre d’exemple, Carrefour et Les Galeries Lafayette prévoient de recruter respectivement 5 000 et 3 700 personnes. La restauration est également une terre d’accueil pour ces novices, à l’image de McDonald’s et ses nombreux parcours professionnels. La SNCF, la RATP ou encore Veolia Environnement, ouvrent également leurs portes avec un credo simple : ils intègrent ces jeunes en alternance pour les doter d’une certification reconnue et, dans certains cas, leur proposer une embauche en CDI.

    « Parce qu’ils rejettent l’école, certains élèves ont besoin de se lancer dans une véritable expérience de vie. Bien préparé, le bénévolat est une solution très intéressante », souligne Michel Muller, de l’Onisep. Plusieurs options sont envisageables, dont le service volontaire européen, qui vous permet de vous engager sur des missions diverses à travers le monde, tous frais payés.

    Trouver un job à l’étranger peut aussi être une expérience formatrice

    . Des classiques jobs « au pair » aux programmes Disney, l’offre est vaste. Ainsi, des réseaux tels que Wwoofing ou Helpx proposent des emplois dans des fermes, des ranchs ou des auberges de jeunesse.

    Avec l’envie, tout est possible ! Parce qu’elle n’était « pas faite pour rester en cours », Héléna Kerbiche décide de plaquer les études et part à Londres où elle multiplie les petits boulots. De retour en France, elle rejoint l’atelier d’une styliste photo renommée. Bien que dans une situation confortable, elle monte sa boîte, LenaKlax, qui propose des bijoux fantaisie haut de gamme. Ses collections sont distinguées lors du concours de mode Who’s Next en janvier 2010. Aujourd’hui chef d’entreprise, Héléna ne regrette rien : « Si je devais refaire le même parcours, je n’hésiterai pas une seconde ! »

    3 QUESTIONS À...

    Vincent Renet, responsable du recrutement à la SNCF

    Sur quels métiers la SNCF cherche-t-elle à recruter en 2013 ?

    Nous avons programmé sur l’année 2013 l’embauche de plus de 5 000 personnes. À mi-parcours, il reste encore de nombreux postes à pourvoir dont une bonne partie se trouvent à Paris et en Île-de-France. Trois grandes catégories de métiers sont concernées : les métiers industriels, relatifs à la maintenance des trains et des infrastructures, les métiers de la circulation ferroviaire et les métiers de la relation client. Pour répondre à nos besoins en personnel non-cadre, nous recherchons aussi bien des candidats de niveau inférieur au bac que des titulaires du bac.

    Comment recrutez-vous ces profils ?

    Pour les titulaires d’un bac pro ou d’un bac général, il peut s’agir d’emplois directement accessibles. Pour les candidats avec un niveau inférieur au bac, nous proposons des dispositifs en alternance qui peuvent soit

    former au bac, soit donner une qualification professionnelle. À la SNCF, l’alternance est un moyen efficace pour l’apprenti de mettre un pied dans l’entreprise et, s’il se montre assidu, d’être recruté !

    Si vous deviez donner envie à ces jeunes de rejoindre la SNCF…

    Je leur dirais que les métiers du transport sont un des rares secteurs porteurs d’avenir. Nous sommes un très grand groupe qui attache une importance toute particulière à la notion de collectif. Toute une chaîne de services est nécessaire à la circulation des trains et chaque engagement individuel s’inscrit au cœur d’un formidable travail en équipe.

    Retour au dossier Spécial Bac

    Résultats du Bac gratuits et officiels : vendredi 5 juillet à partir de 10h

    Romain Giry

    Écoles à la une

    Proposées par les écoles partenaires

    ISTEC
    Marketing / Communication
    Paris
    EDC Paris Business School
    Commerce / Gestion / Management
    Courbevoie