Après Bac. Partir à l'étranger dès la première année, c'est possible !

Votre bac (presque) en poche, vous rêvez déjà d’ailleurs ? Il est rare de pouvoir s’expatrier dès la première année d’étude. Mais c’est possible.

Après Bac. Partir à l'étranger dès la première année, c'est possible !

    Quelle que soit la formation que vous avez choisie, un séjour à l’étranger est sans doute prévu, en 2e ou 3e année la plupart du temps. Mais si vous ne voulez pas attendre, trois solutions existent.

    => Témoignage de Pierre Delaporte

    Étudiant en 1re année à EM Normandie, campus d’Oxford

    => Interview d'Alexia Lepage

    Directrice de la communication de Sommet Education

    1. Choisir une des rares écoles qui proposent cette option

    C’est le plus simple bien qu’assez rare : que votre formation autorise des échanges ou tout au moins un stage à l’étranger dès la 1re année du cursus. C’est le cas de l’EM Normandie, comme en témoigne Pierre Delaporte étudiant à Oxford (voir ci-contre). Et si les écoles ne le proposent pas dans leur parcours classique, ne passez pas trop vite votre chemin : elles peuvent aussi réserver cette possibilité à des programmes spécifiques, plus axés sur l’international. C’est ce que font, par exemple, EM Strasbourg Business School, pour le bachelor Affaires internationales ainsi que le Cesem de Neoma Business School, un bachelor en quatre ans. Il faut dire que la vocation de ce BBA est claire : une immersion multiculturelle pour former des manageurs internationaux.

    2. S’inscrire dans une formation étrangère

    Votre bac étant reconnu partout, vous pouvez songer à vous inscrire directement dans une université ou école dans le pays de votre choix. Une expatriation précoce a ses avantages, reconnaît Alain Ouvrieu, directeur des relations internationales du Pôle Léonard de Vinci, à Paris-La Défense : « De nombreux jeunes Français partent ainsi en Grande-Bretagne, où ils étudient directement en anglais, quitte à revenir faire un master en France. » Il souligne deux points. D’une part, l’importance de bien choisir son cursus, ce qui n’est pas facile à distance et, d’autre part, d’être bien sûr de son choix : « Si votre objectif est avant tout d’être autonome, cela marchera aussi bien en étudiant à 100 km de chez vous, sans revenir tous les week-ends !  »

    Attention à votre budget !

    Selon votre destination, les frais de scolarité varient énormément. Aux États-Unis, une année vous coûtera entre 15 000 et 40 000 € par an (à multiplier par quatre pour un bachelor), auxquels vous ajouterez vos frais de logement, de vie et vos allers-

    retours en France. Un peu plus au nord, au Québec, les frais de scolarité s’élèvent plutôt autour de 10 000 € par an. Grosse différence, que l’on retrouve en Europe. Entre l’Angleterre, où les universités sont chères, et l’Écosse, où elles sont en partie financées par le gouvernement, les frais sont sans commune mesure. « C’est d’abord la cohérence de votre projet qui doit justifier ce choix et cet investissement », insiste Alain Ouvrieu.

    Certains bacheliers, pour éviter la saturation de filières comme kiné, sage-femme ou médecine, partent en Belgique ou en Roumanie, qui dispensent des formations de haut niveau dans ces domaines (parfois même enseignées en français).

    Pour l’hôtellerie, c’est en Suisse

    Sans surprise, la première destination des bacheliers intéressés par les métiers de l’hôtellerie est la Suisse. « Les Français sont même la première nationalité sur les campus de Glion [NDLR : commune de Montreux, dans le canton de Vaud], avec 15 % des effectifs », relève Alexia Lepage, directrice de la communication de Sommet Éducation, qui regroupe deux écoles suisses, Glion et Les Roches, ainsi que Ducasse Éducation en France. Pour intégrer ces formations reconnues dans le monde entier, il faut déjà un bon niveau d’anglais. Mais pour qui a le goût du voyage, « les métiers du management hôtelier sont un passeport incroyable pour le monde », explique Alexia Lepage. Ces écoles rassemblent dès la première année plus de 100 nationalités.

    3. Prendre une année de césure

    Dernière solution pour prendre le large, l’année de césure, pour partir à l’étranger avant de démarrer vos études. Et Parcoursup le prévoit : une fois admis dans une formation, vous pouvez la demander, en précisant bien votre projet et ses motivations. Si votre demande est acceptée, partez ! Vous retrouverez votre place l’an prochain.

    CHIFFRE

    18 000 c’est le nombre de bacheliers qui partent à l’étranger juste après le bac. (Source : Campus France, dernière étude, 2014)

    « Je suis à l’étranger, mais pleinement intégré à mon école »

    Pierre Delaporte Étudiant en 1re année à EM Normandie, campus d’Oxford

    Vous teniez à partir tout de suite après le bac ?

    Je voulais partir à l’étranger le plus tôt possible et cela a clairement compté dans le choix de mon école. Très peu proposent une expatriation aux étudiants de première année. L’EM Normandie offre la possibilité de partir sur son campus d’Oxford, j’ai saisi cette chance. Pour moi, c’est une année extrêmement riche : je découvre la vie en école, en même temps que l’Angleterre, ses étudiants et sa culture.

    Comment vivez-vous cette découverte ?

    Je suis ravi, car cette expérience regroupe tous les avantages : je suis à l’étranger, mais pleinement intégré à mon école. Nous sommes 180 étudiants français sur le campus d’Oxford, tous nos cours sont en anglais. Je me sens vraiment impliqué, notamment au bureau des sports où j’organise des événements et joue au rugby. Ainsi, je rencontre des Britanniques de toutes les régions et de toutes catégories sociales. Avec leurs lots d’accents étranges à comprendre !

    Et la suite, retour en France ?

    Je ne compte pas rentrer tout de suite, non. L’an prochain sera consacré à un stage en entreprise que je souhaite trouver ici, à Oxford, car je m’y plais beaucoup. Je veux aussi continuer à participer à la vie d’EM Normandie, en m’occupant de l’intégration des nouveaux étudiants sur notre campus. Quant à la suite, j’aurai toujours la possibilité de rester ou de rentrer en France… Mais j’ai bien le temps de me poser la question !

    « Un formidable passeport pour le monde entier »

    Alexia Lepage / Directrice de la communication de Sommet Education

    Quelles écoles composent le groupe Sommet Education ?

    Sommet Education est un groupe spécialisé en management hôtelier et en arts culinaires, qui rassemble deux prestigieuses écoles suisses, Glion et Les Roches, auxquelles se joint, depuis le mois de juin, Ducasse Education, en France, avec ses trois écoles d’arts culinaires. Côté management hôtelier, nous formons les futurs cadres et dirigeants du secteur, à travers des programmes de bachelor, master et MBA.

    Dans un contexte fortement international…

    Nos écoles comptent une très forte proportion d’étudiants internationaux, venant du monde entier. Glion compte deux campus en Suisse et un en Angleterre. Les étudiants français y représentent 15 % des étudiants, soit la première nationalité au sein de nos promotions. Les Roches, 3e meilleure école au monde en management hôtelier, est présente en Suisse, Espagne et Chine, avec également plus de 100 nationalités d’étudiants. L’hôtellerie est par nature un secteur international, et la qualité de nos enseignements est reconnue dans le monde entier.

    Quels conseils donneriez-vous aux étudiants qui souhaitent vous rejoindre ?

    Pour intégrer nos écoles, les prérequis sont un bon niveau d’anglais, une forte motivation et de l’intérêt pour l’expérience client. Le management hôtelier est un formidable passeport pour travailler dans le monde entier. Mais c’est aussi un passeport vers une panoplie de secteurs, parfois loin de l’hôtellerie. Nous sommes en quelque sorte des Business Schools spécialisées dans l’expérience client. Nos diplômés intéressent par conséquent bien des univers où la relation avec une clientèle exigeante est primordiale : luxe, banque, joaillerie, événementiel… Autant de portes ouvertes et de belles carrières possibles.

    Inscriptions. Oui, on peut encore s'inscrire ! 4 étapes pour vous aider.

    Parcoursup : pendant l'été, les inscriptions continuent

    Partir à l'étranger dès la première année, c'est rare mais possible !

    Budget. Les principales dépenses à prévoir, et les rentrées possibles.

    Entre réforme du bac et mise en place de Parcoursup, rencontre avec Jean-Marc Huart, Directeur général de l'enseignement scolaire.

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