Bac 2018 : les sujets probables pour l’épreuve de SVT

Découvrez nos pronostics sur les sujets qui peuvent tomber au bac général de SVT 2018. Si l’on est coincé, quoi étudier en priorité ? A priori la géologie et la génétique qui sont les deux chapitres incontournables des révisions...

Bac 2018 : les sujets probables pour l’épreuve de SVT

    Lundi 25 juin 2018, l’épreuve de SVT pour le Bac Général 2018. A quels sujets, les candidats des séries S, peuvent-ils s’attendre dans cette discipline ? Nous avons posé la question à des enseignants.

    L’épreuve de SVT au bac S comporte d’abord une épreuve de travaux pratiques, expérimentale, sur 4 points, puis une épreuve écrite. Il y a alors deux sujets au choix, comportant chacun une synthèse, puis des analyses de documents.

    Notée sur 8 points, la première partie de l'épreuve écrite est une synthèse, qui s'apparente à une composition argumentée. « Il faut bien sûr connaître son cours, explique Jérôme Perrignon, enseignant du lycée Gustave Monod (95), mais surtout organiser ses connaissances et soigner son raisonnement. C'est sur leur démarche scientifique que les élèves seront notés, ainsi que sur la présence de schémas ».

    Difficile de savoir ce qui tombera à cette épreuve de synthèse. « Il faut tout réviser », expliquent les enseignants qui ont accepté de nous répondre. « C'est imprévisible », confirme Hervé Mongoy, du lycée Montaigne (33). « Le même thème peut tomber trois années de suite ou jamais, il ne faut faire aucune impasse ».

    Généalogie et génétique, incontournables

    Mais si l'on est coincé, quoi étudier en priorité ? A priori, la géologie et la génétique sont les deux chapitres incontournables des révisions, puisque « nous y consacrons le plus de temps dans l'année. Il y aura donc forcément au bac », appuie Jérôme Perrignon.

    Difficile de savoir quel sujet en particulier : la disparation des reliefs ou la convergence lithosphérique, en géologie ? Et en génétique, peut être l’évolution, la lignée humaine, ou encore la diversification génétique, plus compliquée ?

    « On pourrait penser que les épreuves ne concerneront pas les parties du programme réputées les plus difficiles, comme l’isostasie en géologie, que l’on étudiait autrefois dans le supérieur, ou la méiose (division cellulaire) en génétique… mais cela peut toujours tomber sous forme de petite composition en 1h30 ou d’analyse de document », avertit l’enseignant.

    Mais rien d’alarmant :

    « Dans ce cas, l’exercice sera équilibré et les questions suivantes seront plus faciles, car c’est rarissime de voir s’enchainer dans l’épreuve uniquement des trois questions très difficiles », rassure Hervé Mongoy. « Et l’on demandera aux correcteurs plus de bienveillance dans la notation ».

    Problème, ces deux chapitres ne suffisent pas à eux seuls à s'assurer les points suffisants : « Si la génétique et la géologie tombent en dernier exercice par exemple, qui est noté sur 3 points, la question principale, sur 8 points, peut concerner l'immunologie puis la seconde le système nerveux », souligne l'enseignant.

    Il faut donc réviser aussi le reste : le fonctionnement du corps humain, notamment le système immunitaire, ainsi que le fonctionnement des muscles et celui du cerveau, ainsi que le chapitre sur la botanique, avec la domestication des plantes. « D'autant que la géologie semble être moins à la mode actuellement ».

    Quid de l’analyse des documents ?

    Pour cette deuxième partie de l’épreuve, qui « consiste à répondre à une problématique en articulant ses connaissances avec les informations contenues dans ces documents, mais sans les paraphraser », difficile de prévoir ce qui pourrait tomber.

    L’hypothèse la plus probable ? Que les sujets les plus difficiles à maitriser (géothermie, domestication des plantes, fonctionnement du cerveau…) sortent sous cette forme, en petit exercice, plutôt que sous forme de synthèse, un exercice plus difficile à mettre en œuvre et… moins sûr. « Aucun chapitre n’est donc à négliger. »

    Dernier conseil :

    s’attendre à la

    possibilité d’un QCM

    , un exercice courant en SVT, qui peut se concentrer sur l’un des chapitres ou balayer l’ensemble du programme de Terminale. Attention, préviennent les enseignants, si cela paraît facile de prime abord, ce n’est pas toujours le cas : « Il peut y avoir 1 ou 2 mots qui changent entre les différentes réponses possibles et il faut donc bien connaître son cours pour marquer des points », explique Jérôme Perrignon.

    Une seule solution :

    bien mémoriser le cours, réviser tous les chapitres et s’entraîner sur les annales ou bien les sujets tombés à l’étranger, pour réussir à bien gérer son temps. Notamment les lycéens qui ont choisi la spécialité SVT, et qui ont donc été amenés à suivre plus de TP que de cours théoriques, tout au long de l’année. La majorité des points se gagneront à l’écrit.

    Annales 2017 => Le sujet de SVT du Bac 2017

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