Entre les formations bac+3 et bac+5, il existe une voie alternative : les programmes en quatre ans, résolument internationaux et adaptés aux standards éducatifs anglo-saxons.
Celles et ceux qui connaissaient le programme Cesemed de Kedge Business School ou l’INBA (International bachelor) de l’ESC Troyes vont devoir se mettre à la page. Le premier s’appelle désormais International BBA, le second est rebaptisé BBA. Une dénomination quasiment identitique qui correspond au standard anglo-saxon des formations bac+4 des écoles de commerce : le bachelor in business administration.
À l’image de ces deux écoles, d’autres établissements d’enseignement supérieur français se positionnent sur cette offre orientée vers l’international. Skema Business School propose ainsi un bachelor in Global management, un diplôme franco-américain (les étudiants obtiennent également le bachelor de l’université d’État de Caroline du Nord, à proximité de laquelle l’école dispose d’un campus).
Une expérience académique et professionnelle
Autre exemple, le BBA de l’EM Lyon Business School, dont le contenu est dispensé sur plusieurs campus : ceux de l’école, à Saint-Étienne et à Shanghai, sans compter les universités partenaires à l’étranger.
« La pédagogie des bachelors en quatre ans vise l’ouverture sur le monde et la compréhension interculturelle, estime Catherine Léon-Suberbielle, responsable du BBA de l’ESC Troyes. Une telle durée permet de proposer aux étudiants une forte expérience internationale, à la fois académique et professionnelle, qui correspond à deux ans en tout. » Soit la troisième année du programme dans l’une des 44 universités étrangères partenaires, et trois stages d’une durée totale de 13 mois. « Le parcours peut donc intégrer jusqu’à quatre pays différents », indique Catherine Léon-Suberbielle.
La planète comme terrain de jeu
Passer la moitié du cursus en immersion internationale est également la norme de l’International BBA de Kedge Business School.
« Les deux dernières années sont composées de trois semestres dans un ou plusieurs établissements partenaires, puis d’un stage de fin d’années de six mois – dans une logique d’insertion professionnelle »
, détaille Anne-Catherine Guitard, directrice des programmes post-bac de l’école. Quatre spécialisations au choix, dont l’une dédiée au business en Chine, apportent « une carte supplémentaire qui plait aux étudiants ».
Du côté de l'ESC Troyes, la prochaine rentrée va être marquée par l'ouverture du programme, en dernière année, à l'alternance. Qu'il s'agisse d'une formation en trois ou quatre ans, les bachelors partagent le même point commun : une dimension très opérationnelle et professionnalisante, au service d'un début de carrière réussi.
Gilles Marchand
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