Bachelor : l'ouverture internationale est l'un des atouts des programmes

Des cours dispensés en anglais ou bien l’immersion dans un pays l’étranger… l’ouverture internationale est l’un des atouts des programmes bachelor

Campus à Londres de l'ESCP Europe
Campus à Londres de l'ESCP Europe

    Ouverture. Des cours dispensés en anglais ou bien l’immersion dans un pays l’étranger… l’ouverture internationale est l’un des atouts des programmes bachelor.

    Après une première année à l'ICN Nancy, une deuxième sur le campus allemand de l'école, à Nuremberg, ainsi que dans une université partenaire aux États-Unis, UCF Floride central, Roxanne Creutz est maintenant de retour en Lorraine. D'autres étudiants de l'école ont préféré s'envoler pour la Chine et opté pour un semestre à Macao, Hong Kong ou Chengdu, dans l'une des écoles partenaires de l'ICN. En fin de cursus, ils obtiendront un double diplôme : celui de leur école et celui de la partenaire chinoise. « Sur une centaine d'étudiants, plus d'une vingtaine suivent ce programme sur mesure. Une quinzaine sont actuellement à Binzhou », précise Christine Kratz, directrice du programme.

    Double diplôme

    À l'ISC Paris, les élèves peuvent opter, dès la première année, pour un programme "Full English". Ils ont également le choix d'effectuer leur troisième et dernière année d'études dans l'une des 14 universités partenaires anglophones du réseau, pour parfaire leurs compétences linguistiques et décrocher au final un double diplôme. Cette expatriation pédagogique est souvent un passage obligé. À ESCP Europe, notamment, les élèves doivent étudier, chaque année, sur un campus différent.

    La découverte du monde du travail hors de l'Hexagone fait également partie des programmes. « Partir faire un stage à l'étranger ouvre tout de suite des portes, notamment aux États-Unis où les jeunes diplômés bilingues, voire trilingues, sont très recherchés », souligne Beverly Leligois, directrice du bachelor de Montpellier Business School (MBS). L'école a notamment institué un an "sandwich", entre la seconde et la troisième année, durant lequel les élèves réalisent deux stages de six mois, dont l'un obligatoirement hors de France. Ils peuvent aussi passer six mois à l'Institut de Shanghai et six mois dans une entreprise en Asie. « Après cette expérience, le plus difficile est souvent de les convaincre de revenir finir leurs études »,

    reconnaît Beverly Leligois.

    7 à 9 mois c’est le temps que les étudiants du Bachelor TBS passent au total à l’étranger durant leur cursus.

    TÉMOIGNAGE

    « À l’étranger, on se forge un autre point de vue »

    Laurent Bonnefois, 25 ans, diplômé de l’EM Normandie

    Cela fait maintenant près de cinq ans que Laurent Bonnefois vit au Québec. Après l’obtention de son bachelor en Management international à l’EM Normandie, il est parti au Canada faire un Master of Science à l’École des sciences de la gestion (ESG UQAM) et à HEC Montréal. Aujourd’hui, il est consultant en management chez Brio Conseils, un grand cabinet canadien spécialisé dans la transformation des entreprises. « Le bachelor est un bon tremplin. Il vous oblige à partir à l’étranger et à vous forger un autre point de vue », apprécie-t-il. Dès la première année, Laurent Bonnefois a ainsi eu la chance de suivre une partie de sa scolarité dans une université partenaire à Riga, en Lettonie.

    L’année suivante, il a passé quatre mois à Madagascar pour réaliser une mission humanitaire. « En s’expatriant, on comprend plus de choses, on prend aussi plus de risques », reconnaît-il. Il pense revenir dans trois ou cinq ans en France, mais il sait d’ores et déjà que travailler au Québec aura été une très bonne première expérience : « Ici, on est jugé pour ce que l’on est, en tant que personne. Ce qui intéresse les employeurs, c’est le niveau que vous avez acquis plus que l’école dont vous sortez. Les organisations attachent notamment de l’importance au sujet de votre mémoire et à la rigueur que vous y avez apporté », souligne-t-il. Le plus difficile pour lui, c’est sans aucun doute l’éloignement avec sa famille.

    Nathalie Tran

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