Bachelors. Un départ à l'étranger possible dès la première année

Un pied à l'étranger. En rupture avec le cadre familial du lycée, l’international constitue un atout majeur des bachelors, avec un départ possible dès la première année.

Crédit photo : fotolia
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    Entre des enseignants venus des quatre coins du monde, une ambiance multiculturelle sur le campus et des séjours à l’étranger intégrés dans le cursus, les bachelors mettent le paquet sur l’ouverture internationale, souvent dès la première année.

    Un point qui les différencie considérablement des autres formations postbac, que ce soit le BTS (brevet de technicien supérieur), le DUT (diplôme universitaire technologique) ou la licence.

    Contrairement à ce que l’on pourrait penser, les programmes les plus internationaux ne sont pas réservés aux étudiants bilingues.

    Devenir bilingue

    « Je prends le parti d'envoyer les jeunes à l'étranger dès la première année afin qu'ils soient capables de suivre quelques cours en anglais à leur retour », expose Didier Wehrli, directeur des bachelors de l'école de commerce, EM Strasbourg. Dans son programme "affaires internationales", comme dans beaucoup d'autres, la moitié des cours sont dispensés en anglais en deuxième année pour en atteindre la quasi-totalité la dernière année. Toujours dans « une logique de progression », insiste-t-il.

    À Grenoble École de Management, Louisa Mary a carrément fait le choix d’intégrer le parcours 100 % anglophone du Bachelor In International Business. Malgré un très bon niveau en anglais, elle se souvient d’une phase d’adaptation inévitable. « C’est surprenant au début, on se retrouve d’un coup à écouter des cours en anglais. Après le lycée, c’est un peu dur d’arriver dans un système anglophone mais on prend très vite nos marques, en l’espace d’une ou deux semaines », rassure-t-elle.

    Bouillon de cultures

    En fait, l’échange interculturel commence dès la rentrée, sur le campus même de l’école où les étudiants français côtoient ceux qui viennent de l’étranger, 28 % de la promotion en moyenne selon la CGE (Conférence des grandes écoles). En cours, c’est le même melting-pot : « J’apprécie d’avoir des intervenants internationaux, ça permet de s’ouvrir l’esprit, de voir plus loin que le bout de son nez », illustre Camille Limosin, en bachelor Tourisme du groupe ESC Troyes. Passer deux mois à l’étranger la première année, ou un semestre la deuxième année ou encore l’intégralité de la troisième… Quelle que soit la formule retenue, en stage ou en échange académique dans une université étrangère, les étudiants ont presque toujours l’obligation de s’expatrier pour valider leur diplôme. « Cette formation nous pousse à partir à l’étranger, à découvrir d’autres cultures, d’autres marchés du travail, c’est ce que j’aime le plus et qui m’a fait grandir intérieurement », conclut l’étudiante troyenne.

    Parcours

    « J’ai choisi le bachelor de Rennes pour sa dimension internationale  »

    Alexandre Moureau, Diplômé du bachelor IBPM (International Bachelor Programme in Management) et actuellement en master à Rennes School of Business

    Après un bac S obtenu à Loudéac (35), Alexandre a pris la direction de Rennes School of Business pour intégrer le bachelor IBPM, une formation à vocation très internationale. Aujourd’hui en master, il ne changerait rien à son parcours si c’était à refaire.

    « En terminale, j’avais déjà pour ambition de travailler dans le business mais j’étais perdu face à toutes les écoles de commerce. J’ai choisi le bachelor de Rennes pour sa dimension internationale, qui était un de mes critères de sélection. » Et même si le Breton admet qu’il avait alors un niveau « moyen » en anglais, cela n’a pas été un obstacle. « On se perfectionne tout au long du cursus ! »

    Dès la rentrée, c’est la plongée dans le grand bain multiculturel et Alexandre se fait très vite des amies chinoises. « On parle tous anglais à la cafétéria. »

    Et, en troisième année, place à la véritable immersion.

    Il part une année complète au Danemark pour préparer un double diplôme en marketing. « J’ai progressé de façon incomparable au niveau linguistique », se réjouit-il.

    Proche de la fin de son master, Alexandre parle comme un vieux sage : « Quand on change de culture après le bac, on acquiert une ouverture d’esprit qu’on garde ensuite dans le travail. Quand j’entendais ça à l’époque, ça me paraissait de grands mots, mais c’est vrai. » La preuve : en alternance à Faurecia, l’équipementier automobile, il maîtrise tous les codes pour communiquer avec les interlocuteurs chinois !

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