Ces étudiants jardinent comme… s’ils étaient sur Mars !

Faire pousser une plante verte sur la planète rouge. Voilà l’un des défis lancé aux six étudiants et au jeune ingénieur français de l'ISAE-Supaéro, en « mission » dans le désert de l’Utah, aux Etats-Unis.

Les étudiants feront aussi des "sorties" dans le désert de l’Utah, aux Etats-Unis.
Les étudiants feront aussi des "sorties" dans le désert de l’Utah, aux Etats-Unis.

    Faire pousser une plante verte sur la planète rouge. Voilà l’un des défis lancé aux six étudiants et au jeune ingénieur français de l’Institut supérieur de l’aéronautique et de l’espace (ISAE-Supaéro), en « mission » dans le désert de l’Utah, aux Etats-Unis.

    Du 11 février au 5 mars 2017, dans le cadre d'un programme de la Mars Society, ils vont cohabiter pendant vingt et un jours dans un environnement reproduisant la vie sur la planète rouge. Isolés dans un habitacle cylindrique de 50 m 2, ils n'auront aucun contact avec l'extérieur. Pendant ces trois semaines, l'équipe va devoir mener différentes expériences, dont la réalisation d'un potager.

    Cyprien Verseux, exobiologiste, a déjà participé à cette simulation. « On a réussi à faire pousser des salades, des radis et des tomates cerises, raconte-t-il. On avait même emporté quelques microbes, afin de transformer de la farine et du lait déshydraté en pain et en yaourt. »

    Cette année l'équipage est le 175e ! Il est composé d'Arthur Lillo et Louis Maller, capitaine et capitaine adjoint. Tous deux faisaient déjà partie d'une précédente mission en février 2016 Les accompagnent cette année sont Simon Bouriat, le « médecin », Mouâdh Bouayad, « l'astronome », Victoria Da-Poian, la « biologiste », Xavier Rixhon, « l'ingénieur », et Louis Mangin, le « journaliste ».

    Une véritable expérience scientifique

    Mais, au fond, à quoi cela sert-il ?

    « On est capables de stocker dans une navette assez de provisions pour deux ans et demi. Si on veut effectuer des voyages plus longs, on aura besoin d’une nouvelle source de nourriture », explique le doctorant de 26 ans. Le deuxième argument est d’ordre psychologique. « Avoir des aliments frais, au lieu de toujours consommer des repas lyophilisés, ça fait quand même du bien », explique Cyprien Verseux. Plus facile à dire qu’à faire. Cultiver quoi que ce soit sur Mars est une gageure. Le premier ennemi : le sel de perchlorate. Toxique pour les plantes, il est très présent dans le sol de la planète rouge.

    Nous avons reçu notre Vegidair , il partira avec nous dans le désert de l'Utah la semaine prochaine ! Merci à Vegidair pour ce beau partenariat !

    Posted by Club Mars ISAE-Supaero on Thursday, February 2, 2017

    Félix Mazet

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