Coding Factory : l'école qui bouscule les codes de l'apprentissage

L’école du code de l’ITESCIA a reçu la visite du secrétaire d’Etat au numérique, Mounir Mahjoubi. L’occasion de dresser un premier bilan, un an et demi après son ouverture.

Cergy, lundi 11 mars. Le secrétaire d'Etat au numérique, Mounir Mahjoubi, est venu échanger avec les élèves de la Coding Factory un an et demi après l'ouverture de l'école. Timothée Talbi
Cergy, lundi 11 mars. Le secrétaire d'Etat au numérique, Mounir Mahjoubi, est venu échanger avec les élèves de la Coding Factory un an et demi après l'ouverture de l'école. Timothée Talbi

    L’école du code de l’ITESCIA a reçu la visite du secrétaire d’Etat au numérique, Mounir Mahjoubi ce lundi 11 mars. L’occasion de dresser un premier bilan, un an et demi après son ouverture.

    Créer l’inverse de l’école 42 de Xavier Niel dans une démarche complémentaire. C’est ainsi que Richard Skrzypczak résume l’ambition de la Coding Factory, école de code (développeur informatique, NDLR) de l’ITESCIA dont il est le directeur.

    Créée en 2017, la Coding Factory propose un «programme plus stable pour apprendre le langage informatique, avec des cours dispensés par des professeurs. Surtout, elle est la première école de code en France à délivrer un diplôme», a indiqué le directeur au secrétaire d’Etat du numérique, Mounir Mahjoubi, présent dans les locaux de Cergy, à la veille des 30 ans du Web.

    L’école commence à faire ses preuves

    La Coding Factory compte 110 jeunes en formation, dont 30 dans une antenne parisienne ouverte à la rentrée dernière. Malgré des partenariats avec 1 000 entreprises, Richard Skrzypczak admet que le plus dur est de trouver des entreprises pour ses apprentis. «Il faut les convaincre d’accepter des jeunes qui ont besoin de quelques mois pour prendre la mesure du poste», explique-t-il.

    Toutefois, cela n’empêche pas l’école d’envoyer certains de ses élèves alternants dans des grands groupes tels que la Société Générale, Peugeot, Renault et Thalès. Ces derniers apprécient la méthode «scrum» employée par la Coding Factory et dont la pédagogie repose sur quatre valeurs : la créativité, la passion, le partage et la bienveillance. Concrètement, les cours sont donnés dans un open-space pouvant accueillir trois classes en même temps ... «et il est parfois difficile de distinguer le professeur !», raconte le directeur.

    Une formation ouverte à tous les talents

    Design, intelligence artificielle, gestion de projet ou graphisme. William, 20 ans, met en avant la pluralité des enseignements et des disciplines ainsi que le «gros plus» représenté par le travail «en agile» : «Chaque semaine, le professeur nous soumet un projet découpé en plusieurs étapes que l’on gère par équipe de trois ou quatre. Puis, il y a une soutenance suivi d’une rétrospective tous les vendredis.», explique-t-il.

    En alternance au sein de la société «InfoTrafic», Quentin estime avoir progressé très rapidement. «On a formé Quentin qui ne savait pas coder au départ. Dans deux ans, il aura toutes les compétences», ajoute son patron, Antoine Lefèvre. Nicolas, tuteur du jeune apprenti, reconnaît quant à lui l’importance «de pouvoir compter sur des yeux neufs pour décrypter les nouveaux langages informatiques qui émergent sans cesse».

    Écoles à la une

    Proposées par les écoles partenaires

    IÉSEG School of Management
    Commerce / Gestion / Management
    Lille
    L'École Sécurité C-SRD
    Défense / Fonction Publique
    Paris
    L'Ecole Européenne des Métiers de l'Internet
    Commerce / Gestion / Management
    Paris