Combien gagne... un ingénieur informatique

A 29 ans, Sandrine Aymes gagne 2 900 euros net par mois, sans oublier une participation annuelle, un intéressement collectif et un intéressement variable individuel

Combien gagne... un ingénieur informatique

    PAS FACILE d'être ingénieur et mère de famille à la fois ! « C'est une question d'organisation », répond Sandrine Aymes, 29 ans, ingénieur en informatique. Cette jeune femme a évolué dans un milieu majoritairement masculin. A 18 ans, son bac en poche, elle enchaîne une prépa maths sup/maths spé à Annecy (Haute Savoie) puis réussit le concours de l'EISTI (Ecole internationale des sciences du traitement de l'information), à Cergy (Vald'Oise).

    « A l'époque, il y avait 10 % de femmes dans l'école, actuellement c'est plutôt un quart des étudiants »

    , constate Sandrine, qui a choisi durant son cursus une spécialisation en audit conseil. Autrement dit : elle apprend à faire des diagnostics pour améliorer la productivité des entreprises et optimiser leurs performances. Elle sort de l'école bien classée, notamment grâce à sa maîtrise de l'anglais : « Etre polyvalent, c'est un atout », affirme- t-elle. Lors de son stage de fin d'études, elle décroche un CDI dans une grande entreprise de services informatiques. Son poste ? « Consultante en assistance à maîtrise d'ouvrage. »

    Salaire : Entre 2 300 et 3 000 euros net en début de carrière. Entre 4 500 et 6 500 euros net en fin de carrière.

    Des horaires souvent lourds

    En tant que chef de projet, Sandrine encadre deux personnes... deux hommes. Est-il difficile pour une femme d'imposer son autorité ? « Non, c'est une question de volonté. Peut-être qu'avec le temps, si je monte dans la hiérarchie, les relations avec mes collègues masculins deviendront-elles plus tendues.»

    Sandrine Aymes gagne 2 900 euros net par mois, sans oublier une participation annuelle, indexée sur le salaire, de 1 200 euros ainsi qu'un intéressement collectif de 400 euros. Quant à son intéressement variable individuel, il s'est élevé à 350 euros l'an dernier. Reste à espérer que son entreprise, touchée par la crise économique, ne soit pas moins généreuse l'an prochain... Car même si Sandrine apprécie son métier, les horaires sont souvent lourds (entre 40 et 50 heures par semaine) et exigent une solide organisation familiale.

    ELSA MARI

    Article paru dans le Parisien Eco du Lundi 18 Mai 2009

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