APB 2017 : 5 conseils pour réussir ses inscriptions post-bac

Jusqu’au 20 mars, les futurs bacheliers vont formuler leurs voeux d’orientation sur l’incontournable portail d’admission postbac. Nos conseils pour affronter ce passage obligé et mettre toutes les chances de son côté afin d’obtenir la formation souhaitée.

64 % des bacheliers généraux ont obtenu leur premier choix sur APB. / Illustration : Mediathèque de l'ESSCA - Crédit photo : CarolineDOUTRE
64 % des bacheliers généraux ont obtenu leur premier choix sur APB. / Illustration : Mediathèque de l'ESSCA - Crédit photo : CarolineDOUTRE

    Jusqu’au 20 mars, les futurs bacheliers vont formuler leurs voeux d’orientation sur l’incontournable portail d’admission postbac. Nos conseils pour affronter ce passage obligé et mettre toutes les chances de son côté afin d’obtenir la formation souhaitée.

    Comme tous les ans, APB va décider de l’orientation de près de 770 000 élèves. Pas de panique, contrairement à ce que l’on pense, le plus dur n’est pas de s’inscrire sur le site, mais plutôt de savoir ce que l’on a envie faire ! À force d’ajustements, le portail ne cesse de s’améliorer. Selon le ministère de l’Enseignement supérieur, seuls 2 700 bacheliers sont restés l’an dernier sur le carreau contre

    7 500 un an plus tôt.

    1/ Mûrir son projet

    Avant même de se connecter au portail, il est indispensable de savoir ce que l'on veut faire. « APB est conçu pour faciliter les inscriptions post-bac, non pour aider à l'orientation », rappelle Ferroudja Kaci conseillère au Centre d'information et de documentation jeunesse. Aux étudiants qui hésitent encore, elle recommande de se rendre dans les forums métiers, de participer aux portes ouvertes des établissements qui les intéressent et, s'ils ont des doutes sur leurs choix, de se faire accompagner par un conseiller d'orientation. « APB n'est qu'un outil, c'est le projet personnel qui sous-tend la procédure », insiste Patrick Sorin, proviseur au lycée

    Janson-de-Sailly, Paris XVIe. Pour être en position de choix le 20 mars, il conseille par ailleurs à ses élèves de se questionner et d’entreprendre une démarche active dès la classe de seconde.

    2/ Ne pas se précipiter

    Ferroudja Kaci propose de remplir l’APB en deux temps, en commençant par les informations administratives. « Une fois l’outil en main, les étudiants pourront revenir ensuite sur le site pour inscrire leurs vœux : on ne peut pas se concentrer sur tout à la fois », précise-t-elle. D’autant que si l’on reste trop longtemps sur le portail la session peut expirer… et il faudra alors tout recommencer.

    3/ Inscrire les filières que l’on veut en premier choix

    Règle numéro un

    : inscrire en pole position la formation que l’on souhaite vraiment suivre. L’ordre des vœux est très important, du premier au dernier, car dès qu’une proposition d’admission est faite, les souhaits de rang inférieur sont annulés. Pour attribuer les places dans les filières en tension, celles dont la capacité d’accueil est limitée (elles sont indiquées d’une pastille jaune), l’algorithme accorde la priorité aux candidats domiciliés dans l’académie.

    Lorsque l’on postule dans une filière sélective, l’ordre de ses préférences n’a, en revanche, aucune influence sur l’examen de la candidature.

    En effet, les établissements sélectionnent les dossiers en fonction de leurs critères pédagogiques sans connaître le positionnement que les candidats leur ont donné.

    4/ Être réaliste

    Si l’on a des notes moyennes, mieux vaut éviter de placer, en premier choix, un établissement très sélectif. En visant trop haut, non seulement la chance d’être retenu est égale à zéro, mais en outre on risque de ne pas être satisfait sur son deuxième vœu car on n’est pas prioritaire. « Si les élèves de sections technologiques ont plus de mal à être satisfaits sur leurs vœux, c’est parce qu’ils choisissent des filières aberrantes par rapport à leur niveau », constate Patrick Sorin. Mieux vaut donc être réaliste.

    5/ Ne pas baisser les bras

    Pour entrer dans une école d’ingénieurs sans avoir le niveau requis, il est toujours possible de s’inscrire en BTS ou en L1 et d’envisager ensuite une admission parallèle. Il faut alors savoir que les chances d’obtenir une place en STS sont plus grandes qu’en IUT. Et le nombre de spécialisations est aussi plus important en STS. Pour un DUT techniques de commercialisation, on a le choix, par exemple, entre trois BTS : management des unités commerciales, négociation et relation client ou commerce international. Il s’agit parfois d’opter pour la bonne stratégie. Ferroudja Kaci recommande toujours aux candidats dont le dossier est fragile de « contourner la montagne plutôt que rater l’escalade ».

    APB 2017: Six dates clés sont à retenir

    20 mars 2017 :

    choix des formations et des établissements. Passé ce délai, aucune formation ne pourra être ajoutée à la liste.

    2 avril :

    confirmation des choix. Plus de dossiers papiers cette année, les documents pourront être transmis par voie électronique.

    31 mai :

    classement des vœux. Une fois les souhaits enregistrés,

    il est encore possible de modifier leur ordre de préférences.

    8 juin au 19 juillet :

    consultation des réponses aux vœux. Les candidats peuvent accepter ou non les propositions qui leur sont faites. Les réponses s’effectuent au cours de trois phases d’admission.

    Jusqu’au 25 septembre :

    procédure complémentaire. Si aucun des souhaits n’a été accepté, les étudiants peuvent s’inscrire à la procédure complémentaire et reformuler des vœux parmi une liste de formations offrant encore des places disponibles.

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    Nathalie Tran

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