Coronavirus & partiels : les universités vont adapter leurs examens

A l’approche des partiels, les facs ont été autorisées à remplacer les traditionnels devoirs sur table par des contrôles «à distance». Alors que le confinement se prolonge, elles planchent sur plusieurs solutions.

Coronavirus & partiels : les universités vont adapter leurs examens

    Alors que le confinement se prolonge, les Universités peuvent choisir plusieurs solutions d’évaluation de leurs étudiants, chaque fac peut choisir son type d’examen mais doit prévenir au moins 15 jours à l’avance ses étudiants.

    En plein confinement, une ordonnance du 27 mars accorde aux universités une plus grande souplesse pour l’organisation des examens.

    C'est une source de stress majeure, qui augmente à mesure qu'approche la date de la pleine saison des partiels, en mai, et que s'éternise celle du confinement, décidé pour lutter contre l'épidémie de Covid-19 : comment vont se dérouler les examens ? Alors que nombre d'universités phosphorent en ce moment sur la question, le gouvernement vient de leur permettre, par une ordonnance prise le 27 mars, une plus grande souplesse pour adapter les épreuves aux circonstances. Le texte, en particulier, les autorise à remplacer les traditionnels devoirs sur table par des contrôles « à distance ». Seule contrainte : prévenir les candidats au minimum deux semaines à l'avance des nouvelles modalités des épreuves.

    A la très sélective université Paris-Dauphine, les équipes sont en pleine réflexion sur le sujet. Une certitude pour l'instant : « Les examens seront maintenus aux dates prévues et ils se dérouleront en ligne pour tous les 1re et 2e années », explique Renaud Dorandeu, directeur des licences en sciences des organisations. « Nous allons aussi faire varier le curseur de la part du contrôle continu et du contrôle terminal, qui comptent d'ordinaire chacun pour 50 % de la note. »

    Des oraux en visioconférence ?

    Un exemple… parmi des milliers. « Il existe tout un bouquet de solutions et chaque établissement agit selon ses contraintes, relève Pierre Beust, conseiller en charge du dossier à la direction générale de l'Enseignement supérieur, également vice-président de l'université de Caen-Normandie. On peut, par exemple, imaginer de remplacer les écrits par des oraux en visioconférence, des quiz, des travaux de réflexion à travailler en groupe… »

    Des partiels télésurveillés ?

    L'organisation de partiels télésurveillés, dans lesquels les étudiants planchent chez eux dans des conditions quasi similaires à une salle d'examen, par webcam interposée, est aussi techniquement possible, mais elle risque d'être peu utilisée. Et pour cause : elle reste terriblement chère, « de l'ordre de 10 euros de l'heure par étudiant », précise Pierre Beust.

    LIRE AUSSI > Report des concours : les étudiants ont « perdu du temps et de l’argent »

    « Nombre d'établissements réfléchissent à des solutions mixtes, souffle-t-on au ministère de l'Enseignement supérieur, avec une partie des contrôles effectués en ligne, mais aussi des examens en présentiel. » La tenue de partiels dans les facs, avec des épreuves communes à plusieurs matières afin de gagner en temps d'organisation et de correction des copies, reste une option dans le paysage des facs, à l'horizon du mois de juin.

    Christel Brigaudeau

    Écoles à la une

    Proposées par les écoles partenaires

    ISTEC
    Marketing / Communication
    Paris
    L'École Sécurité C-SRD
    Défense / Fonction Publique
    Paris
    SUP de V
    Commerce / Gestion / Management
    Saint-germain-en-laye