Découvrez les métiers de la police

Une après-midi par mois, Yves Mathiot, major de police délégué au recrutement, vient assurer une permanence d’information sur les différents métiers de la police.

Accompagné de son père, Quentin, 17 ans, est venu se renseigner sur les formations permettant d’intégrer les brigades d’intervention
Accompagné de son père, Quentin, 17 ans, est venu se renseigner sur les formations permettant d’intégrer les brigades d’intervention

    Yves Mathiot, major de police délégué au recrutement, a ses habitudes à la Cité des Métiers de Saint-Quentin-en-Yvelines. Une après-midi par mois, ce fonctionnaire vient en effet y assurer une permanence d’information sur les différents métiers de la police. « Je donne des clés, un cheminement, et je préviens car il faut être averti pour être policier », résume-t-il.

    La partition est parfaitement maîtrisée mais l’homme prend à chaque fois le soin d’adapter son discours en fonction de son interlocuteur. « On voit beaucoup de profils différents, explique-t-il. Mais il y en a deux principaux qui se dégagent : celui qui a fait des études et veut devenir officier de police judiciaire, et le jeune, pas toujours diplômé, qui recherche un métier qui bouge. »

    Quentin, un élève de 1ère S originaire de Montigny-le-Bretonneux, est un peu à cheval entre les deux. Le jeune homme, qui vient de passer une vingtaine de minutes en tête à tête avec le policier, est très porté sur le sport et ne veut en aucun cas « travailler dans un bureau ». Cet entretien lui a « éclairci les idées » et le garçon semble séduit par les brigades d'intervention. « On n'en est encore qu'au stade de la prise d'informations, tempère son père, Christophe, venu l'accompagner. Il a encore du temps devant lui mais c'est bien d'anticiper un peu. Moi, j'essaie simplement de l'aider à ouvrir des portes. Il connaît désormais les avantages et les inconvénients de ce métier. Après, à lui de se positionner, de faire ses choix. »

    Le jeune homme a visiblement les idées claires, mais ce n'est pas le cas de tous les candidats potentiels. « Certains peuvent complètement se fourvoyer dans l'idée qu'ils se font du métier de policier, reprend Yves Mathiot. Ils sont influencés par la télé, les feuilletons. A moi de leur expliquer ce qu'il en est exactement. » Quitte à briser des idées reçues.

    « Contrairement à ce que pensent beaucoup de jeunes qui viennent nous voir, on écrit beaucoup dans la police. On consigne tout ce que l’on fait, il faut le savoir »

    , sourit-il. L’officier doit à la fois « dédiaboliser l’image de la police » auprès de certains, mais aussi « expliquer la réalité, le côté obscur de la société auquel les futurs policiers seront confrontés ». Un discours qui peut parfois déstabiliser.

    « Parfois, certains se rendent comptent qu’ils se sont trompés en frappant à la porte »

    , poursuit-il. Notamment quand on évoque les études. « Aujourd’hui, on recherche notamment 27 cadets de la République dans les Yvelines. C’est une formation méconnue. Ils sont à la base de la pyramide. Mais il s’agit de remettre les jeunes à niveau et l’idée de reprendre les études peut freiner. C’est dommage, c’est une opportunité géniale pour beaucoup. »

    Un débouché qu’il s’efforcera de promouvoir encore et encore lors de ses prochaines interventions. Ce sera le 4 mars au Pôle emploi de Versailles, les 7 et 8 au salon de l’étudiant à Paris, puis le 25, une fois encore à la cité des Métiers de Saint-Quentin-en-Yvelines.

    Sébastien Birden

    Article issu du Parisien du 26 février 2015

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