Dernière chance pour les candidats aux PVT Canada 2014

L’ambassade du Canada en France a annoncé l’ouverture de la dernière tranche d’inscriptions aux PVT 2014 via son compte Twitter. Samedi 1er mars, à 16h. Témoignages de ces étudiants qui espèrent encore partir !

Florian, 23 ans, candidat au PVT Canada
Florian, 23 ans, candidat au PVT Canada

    L’ambassade du Canada en France a annoncé l’ouverture de la dernière tranche d’inscriptions aux PVT 2014 via son compte Twitter. Samedi 1er mars, à 16h, les jeux seront faits pour de nombreux jeunes Français. Plusieurs dizaines de milliers de candidats à l’émigration espèrent encore pouvoir faire partie des 2 250 derniers élus. Des projets bien différents mais un même rêve pour tous. Témoignages entre espoirs et pragmatisme

    Pour rappel le PVT Canada permet aux jeunes de 18 à 35 ans de visiter le pays et de travailler avec autant d'employeurs différents que nécessaire pendant la période de validité. On ne peut pas suivre un cursus universitaire, mais des cours à temps partiel pour une durée maximale de 6 mois sont autorisés.

    Découverte culturelle et enrichissement personnel

    Florian, 23 ans est titulaire d’un BTS en management

    . Pour lui, le PVT Canada serait tout d'abord l’occasion d’une découverte culturelle et d’un enrichissement personnel, avec notamment les différentes rencontres sur place. L’étudiant, qui veut désormais s’orienter vers le marketing, connaît déjà l’Amérique du Nord puisqu’il est parti aux Etats-Unis pendant un semestre après son BAC. Le Canada est pour lui « l’un des rares pays à offrir un réel potentiel de réussite professionnelle, dans un cadre où il fait bon vivre». Il en a une image déjà bien définie : « des gens charmant, une mentalité ouverte, un sentiment de sécurité et d'écoute». Son projet est aussi déjà bien réfléchi: rester deux ou trois mois à Montréal pour « s’acclimater » puis traverser le pays pour pratiquer son anglais à Vancouver.

    Comme environ 40 000 autres candidats, Florian a difficilement vécu l’ouverture de la première tranche, avec de nombreuses tentatives infructueuses. Lors de la seconde, quinze jours plus tard, il a pu se connecter et remplir les informations demandées. Mais les 2 250 places disponibles étaient parties avant qu’il n’ait pu soumettre sa demande. Grosse déception pour l’étudiant des Pays de la Loire qui compte bien retenter sa chance une dernière fois. En cas d’échec lors de cette troisième tranche, il pense demander à nouveau un PVT à la fin de ses études. En attendant il profiterait de son année de transition pour partir sûrement à Londres en attendant la rentrée prochaine.

    Le saint Graal

    Hélène, ingénieure de 31 ans spécialisée en rénovation lourde de luxe

    , souhaite réorganiser sa vie. Elle a tout planifié. Pour compléter son profil de technicienne, elle a pris un congé sans solde pour faire une maîtrise en aménagement à l’université de Montréal. Quand elle apprend que son dossier est reporté à la rentrée de septembre, elle pense au PVT, véritable « saint Graal » qui lui permettrait de travailler quelques mois en attendant. Mais elle s’agace des retards d’ouverture des inscriptions : « vaste blague, l’ambassade ne faisait que reculer les dates » et n’est pas surprise par la surcharge de connexions sur le site.

    Désabusée, Hélène a récemment décidé de partir quand même. Elle est entrée au Canada avec un visa touristique. Elle reste cependant réaliste face à l’éventualité d’un nouvel échec lors de la 3ème tranche et sait qu’elle doit envisager d’autres alternatives. Elle se pose toutefois des questions sur ces inscriptions. « Je lis souvent les blogs et suis atterrée. Je doute fort que toutes les personnes ayant pu accéder au choix PVT sur leur compte Kompass aient des dossiers valides. Je pense qu'il y aura un rappel après la troisième tranche. »

    Un an de plus au Canada

    Baptiste, 21 ans, vit déjà à Montréal

    . Il y est étudiant dans une école d’informatique française. Suite à une réforme du gouvernement québécois, son école ne pourra plus lui délivrer de visa l’an prochain. Mais le Toulonnais ne veut vraiment pas quitter le Canada. Le PVT serait donc pour lui le moyen le plus simple d’y rester. Il pourrait ainsi faire une année de césure, travailler sans restrictions ou finir son master à distance.

    Comme des milliers d’autres candidats, il s’est connecté bien avant l’heure sur le site d’inscription. Mais il n’a pu valider sa requête avant l’annonce par l’ambassade de la clôture. Le quota de la 2nde tranche avait été atteint en seulement 13 minutes. Sur Internet, les candidats inquiets multiplient les échanges de conseils techniques pour être parmi les premiers à se connecter aux serveurs. Mais l’étudiant en informatique sait bien que le système de soumission de dossiers n’a rien à voir avec la célèbre loterie de la Green Card. « Techniquement, on ne peut pas contrôler grand-chose quand les requêtes sont traitées avec un ordre de grandeur de quelques millisecondes ».

    S’il n’obtient pas le précieux sésame, le jeune homme ne prévoit tout de même pas de rentrer en France. Il compte tout faire pour trouver un emploi sur place. Sinon, il tentera sa chance de l’autre côté du globe, en Australie, qui n’a pas de quota pour ses PVT. Mais le Canada reste son premier choix : « je souhaite profiter du Québec et du Canada et voyager. Ce pays propose tellement de choses à découvrir ».

    Bonne chance à tous pour partir au Canada !

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