Ecoles d'informatiques : un passeport pour l'emploi

Jeux vidéo, Web, téléphones portables, voitures... l'informatique est partout. Le secteur recrute, en particulier des jeunes diplômés sortis d'écoles d'ingénieurs.

Ecoles d'informatiques : un passeport pour l'emploi

    Pour les accros de la souris ou les esprits scientifiques, les études en informatique demeurent une valeur sûre. Malgré la crise, le secteur continue à embaucher.
    « Nous intégrerons 20 000 collaborateurs en 2010 », assure Philippe Tavernier, du Syntec, une fédération qui regroupe plus de 1 000 entreprises de cette branche. Parmi ces recrutements, « plus de la moitié concerne des jeunes diplômés, dont une majorité est issue d'écoles d'ingénieurs », précise-t-il.

    Du côté des établissements spécialisés en informatique, les taux d'insertion des jeunes diplômés sont au beau fixe. L'immense majorité d'entre eux trouvent un poste, principalement en CDI, peu de temps après leur entrée dans la vie active. Pour un salaire de départ compris entre 33 000 et 37 000 euros brut annuels.
    « Le plein-emploi s'obtient grâce au stage de fin d'études. 80 % des étudiants sont embauchés dans l'entreprise où ils ont fait leur stage », note Laurent Trébulle, directeur des relations avec les entreprises à Epita (Ecole pour l'informatique et les techniques avancées).
    Si les diplômés d'écoles d'ingénieurs attirent autant les recruteurs, c'est pour leur « immédiate employabilité », estime Philippe Tavernier : « Ils ont fait plus de stages, et des stages plus longs que les titulaires de bacs + 2 ou + 3. Leur niveau en langues étrangères est très bon et ils ont une potentialité à appréhender les évolutions technologiques. »

    Aurélien Chivot, 30 ans, diplômé d'Epita, a apprécié le côté « concret » de sa formation : « Chaque année, on réalisait un projet purement informatique. On avait par exemple élaboré un logiciel pour contrôler un ordinateur à distance. » Aujourd'hui ingénieur de production à HSBC, il conseille de profiter des « journées portes ouvertes », pour découvrir les différentes écoles.

    Et pour intégrer un cursus informatique, être un « geek » n'est pas forcément un prérequis.

    Fatiha Gas, directrice du développement de l'Efrei (Ecole française d'électronique et d'informatique) insiste sur les qualités humaines et la personnalité du candidat.

    « Nous cherchons des personnes curieuses, volontaires, qui s'investissent dans d'autres activités »,

    souligne-t-elle.

    Une fois le diplôme en poche, la palette des débouchés se révèle assez large : e-commerce, banque, télécommunications, conseil, ou même recherche.

    PAULINE FROISSART

    Article paru dans l'éco LeParisien du Lundi 29 Mars 2010

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