En cuisine ou en salle, les apprentis ont assuré

Cuisinier, serveur et barman. Ce triptyque était réservé aux six étudiants de l'Institut de l’hôtellerie et des arts culinaires (Inhac) de Saint-Gratien qui s'affrontaient afin d'obtenir le premier prix du 7 e concours culinaire de l’ARIV.

En cuisine ou en salle, les apprentis ont assuré

    Cuisinier, serveur et barman. Ce triptyque était réservé aux six étudiants de l'Institut de l’hôtellerie et des arts culinaires (Inhac) de Saint-Gratien qui s'affrontaient afin d'obtenir le premier prix du 7e concours culinaire de l’ARIV.

    Croustillant aux fruits de mer et darne de saumon accompagnée de sa purée de légumes.Les petits chefs de l’Institut de l’hôtellerie et des arts culinaires (Inhac) de Saint-Gratien s’agitent. Six étudiants de l’établissement, apprentis dans divers restaurants du département, se sont affrontés mi avril. A la clé, le premier prix du 7e concours culinaire de l’Association des restaurateurs indépendants du Val-d’Oise (ARIV).

    Une ligne en or sur le CV

    Pendant quatre heures, trois candidats ont planché en cuisine sur le thème de la mer. Les trois autres ont été jugés sur des épreuves de préparation et de service en salle. Pour les futurs restaurateurs, le concours est précieux. Une ligne en or sur le CV. Si certains se préparent depuis quelques mois, d’autres ont décidé d’improviser.

    « Je ne savais pas qu’il y avait un concours, je l’ai appris ce matin en arrivant ! Je rêve d’ouvrir un restaurant au Brésil, mais je ne me mets aucune pression »

    confie Thomas Gattulli. Couverts, assiettes, fleurs, rien ne doit être négligé. A 18 ans, cet apprenti bientôt diplômé est le seul à faire ses premiers pas dans un restaurant parisien.

    Alors que les jeunes chefs s’affairent en cuisine, les candidats en salle restent concentrés pour leurs trois épreuves. Une fois les tables prêtes, passage à l’argumentation commerciale. Pendant une dizaine de minutes, ils se confrontent à de faux clients et à une commande bien exigeante. « On voit immédiatement qui est à l’aise et qui sait improviser face au client. On est attentifs à la capacité à rebondir en cas d’hésitation sur le nom d’un vin, par exemple », souligne Olivier Mourgaud, propriétaire de l’Auberge des coteaux, à Boisemont.

    Une qualification pour le concours suprême : Meilleur apprenti de France

    Quelques minutes plus tard, Thomas Gattulli quitte son costume de serveur pour celui de barman. Face au jury, il doit réaliser deux cocktails à base de fruits rouges.

    Pour le directeur de cet établissement, issu du groupe Ferrandi, « les restaurateurs consacrent une partie de leur carrière à passer des concours. Donc ils doivent apprendre à se mesurer aux autres ! » déclare Stéphane Le Men.

    A 15 heures, le couperet tombe. Thomas Gattulli remporte l’épreuve en salle. En cuisine, c’est Paulin Bernard qui décroche le droit de participer au concours du Meilleur apprenti de France.

    Edith Lasry-Segura

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