Engagement étudiant : zoom sur le projet "The New Locals"

Association étudiante, créée en 2017. Dès sa création, « l’idée des deux fondateurs était de l’ouvrir à d’autres étudiants pour avoir plus d’impact »,

L'équipe de l'association "The New Locals"
L'équipe de l'association "The New Locals"

    Quand les étudiants d'une business school s'allient avec ceux d'une université, cela peut engendrer des projets d'envergure. C'est le cas de The New Locals, association née à l'Esdes (Lyon) et portée conjointement avec des étudiants de la « catho » (UCLy, Université catholique de Lyon). Dès sa création, « l'idée des deux fondateurs était de l'ouvrir à d'autres étudiants pour avoir plus d'impact », raconte Jade Tourette, étudiante en master 1 à l'Esdes et qui y travaille. « J'étais déjà dans l'associatif avant de commencer mes études », précise la jeune fille.

    Le sens des études

    Impact, c’est le mot-clé de cette génération investie dans tous les sujets à la fois. « Nous sommes clairement concentrés sur l’écologie, mais, pour nous, tout est lié : respecter son environnement, son prochain comme s’alimenter de manière responsable », précise Jade Tourette. À ses côtés, Patricia Puelo, étudiante à l’UCLy et présidente actuelle de l’association, abonde en ce sens : « Le point commun de toutes nos initiatives, c’est la dimension quotidienne, locale », explique-t-elle.

    Pluie de projets

    L'aventure The New Locals commence par un restaurant 0 déchet, tête de pont de l’association, malheureusement en pause, contraintes sanitaires obligent. « En temps normal, tous les jeudis, il nous faut 15 personnes pour le faire tourner. Car nous sommes devenus connus ! », explique Jade Tourette. La richesse de cette association vient de sa capacité à en fédérer d'autres. Sur le jardin partagé, par exemple, « un espace aménagé sur le campus de l’université, différents projets ont vu le jour comme celui qui protège les abeilles et produit du miel », explique Patricia. D’une manière générale, « un projet vient toujours d’un problème à résoudre », constate Jade. Son équipe use de tout son talent de persuasion auprès de l’administration des écoles pour installer cendriers ludiques, centres de tri des déchets ou fixer de nouvelles signalétiques pour sensibiliser aux questions écologiques.

    Des alliances toutes naturelles

    La force de cette nouvelle génération ? Peut-être de s’adresser sans crainte à tous types d’interlocuteurs : écoles, administrations, entreprises, Crous, travailleurs sociaux, etc. « Nous avons aussi des partenariats avec des start-up, comme Yoyo, plate-forme collaborative pour récompenser le tri », évoque Jade. Comme si l’école devenait un vrai hub des bonnes pratiques.

    « La précarité touche tout le monde »

    3 questions à Alice N’dendengui étudiante en 2e année à ICD Business School (Groupe IGS), Paris

    Quel est votre projet ?

    Nous sommes en train de monter une épicerie solidaire, sur le modèle de ce qu’on peut trouver dans certaines facs. Elle sera ouverte à tous les étudiants. C’est un projet qui nous tient à cœur car chacun d’entre nous, dans sa famille ou son quartier,

    voit bien que la précarité touche tout le monde.

    Quel est le principe de l’épicerie ?

    Elle fonctionne grâce à des partenariats avec des enseignes de grande distribution, pour les produits alimentaires, les vêtements, l'hygiène, etc. Nous leur exposons notre projet et elles mettent à notre disposition des produits, du matériel (pour organiser les rayons, par exemple) et des conseils. Tout étudiant y trouvera l'indispensable à son quotidien à un prix symbolique.

    Qu’y trouvera-t-il d’autre ?

    Surtout des gens, d’autres étudiants à l’écoute. Un élément essentiel de l’épicerie est l’accompagnement et le contact humain,ce qui a tant manqué cette année. Nous créons un lieu où l’on prend le temps de se parler. Avez-vous déjà mené de tels projets ? C’est la première fois. L'année dernière, j’en avais terriblement envie mais craignais de ne pas avoir assez de temps pour tout mener de front. Aujourd’hui, je comprends que s’investir au service des autres est précieux et que le cadre dans lequel je suis est idéal pour réussir. En effet, je suis entourée de plein d’étudiants engagés et l’école nous aide beaucoup, notamment grâce à son réseau de partenaires.

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