Et si je me trompe de voie ? Changer en janvier prochain... c'est possible

Dès vos premiers pas dans la filière choisie, vous regrettez votre choix. Pas de panique ! Beaucoup d’établissements prévoient des rentrées décalées pour vous offrir une seconde chance. Voici quelques pistes.

Et si je me trompe de voie ? Changer en janvier prochain... c'est possible

    Beaucoup d’établissements prévoient des rentrées décalées pour vous offrir une seconde chance. Voici quelques pistes.

    Dès vos premiers pas dans la filière choisie, vous regrettez votre choix. Pas de panique ! Beaucoup d’établissements prévoient des rentrées décalées pour vous offrir une seconde chance. Voici quelques pistes.

    Chaque année, près d’un tiers des bacheliers se rendent compte, au bout de quelques semaines, que la formation qu’ils ont choisie ne leur convient pas. Face à ce constat, les écoles sont aujourd’hui de plus en plus nombreuses à proposer des “secondes rentrées” pour que les étudiants se réorientent, sans perdre leur année. C’est aussi un bon moyen de recruter de bons profils plus diversifiés.

    Dispositif renforcé pour rattraper le retard

    « Ces jeunes sont beaucoup plus motivés car ils sont conscients de l’opportunité qui leur est offerte », constate Caroline Wary, directrice du programme bachelor Développeur commercial et marketing de l’Institut supérieur des sciences techniques et économie commerciales (Istec). La business school a accueilli, en février, une douzaine de jeunes dans son programme Grande École (PGE) et son bachelor. Grâce à un dispositif pédagogique renforcé d’un mois, ils ont bénéficié du même contenu d’enseignement que leurs camarades entrés en septembre. En mars, ils étaient au niveau pour suivre, comme eux, la formation en alternance.

    À l’instar de l’Istec, un certain nombre d’écoles de commerce ont des rentrées décalées, en janvier ou février pour quelques-uns de leurs programmes. C’est le cas de l’Idrac, de l’Ipag, de Neoma ou de Skema Business School. Citons également les écoles du groupe IGS (Institut de gestion sociale), des écoles du réseau EGC (écoles de gestion et commerce), telles que Sup de Vente, ou le réseau des grandes écoles spécialisées (GES), telles que Pôle Paris Alternance (PPA) ou l’École supérieure de génie informatique (ESGI).

    Le Pôle universitaire Léonard de Vinci propose également une rentrée décalée aux étudiants qui souhaitent se réorienter vers l’une de ses écoles post-bac de management (EMLV), d’ingénieurs (ESILV) ou de web-multimédia (IIM). C’est le cas d’un certain nombre d’élèves qui se sont inscrits en 1re année de L1 Santé (Paces) mais aussi de prépa notamment. Le programme de cours intensifs ReStart leur permettent même d’envisager un double cursus. « Transformer l’échec en succès c’est possible ! Depuis la création de notre programme ReStart, les étudiants qui franchissent les portes de nos prépas en février, réussissent à 90 % à passer en 2e année. Motivés et travailleurs, ils parviennent à réaliser le programme de l’année en un semestre et comptent souvent parmi les meilleurs éléments les années suivantes », reconnaît Nelly Rouyrès, DGA du Groupe Léonard de Vinci.

    Ingénieurs et techniciens

    Les écoles d’ingénieurs ne sont pas en reste et offrent des places en cours d’année universitaire. C’est le cas du groupe Ionis avec son école pour l’informatique et les techniques avancées (Epita), son Institut polytechnique des sciences avancées (IPSA) et aussi ESME Sudria. C’est la même ouverture dans les sept établissements qui recrutent via le concours Avenir+, dont fait d’ailleurs partie l’ESLIV.

    Côté IUT, une vingtaine d’entre eux organise une seconde rentrée en janvier ou février pour certaines de leurs formations : le DUT informatique de Lyon 1, le DUT Génie biologique, option analyses biologiques et biochimiques, recommandé aux étudiants qui abandonnent leur première année d’études de santé (Paces) ainsi que le DUT Gestion des entreprises et des administrations d’Aix-Marseille. Ce dernier propose aux candidats souhaitant se reconvertir une formation intensive sur cinq mois, de janvier à juin, pour les hisser au niveau des autres étudiants en deuxième année de licence. Pour les BTS, sachez que de nombreux lycées recrutent encore au-delà de la rentrée de septembre. Il est donc conseillé de s’informer directement auprès des établissements.

    30 à 40 places dans chacun des 3 établissements du Pôle universitaire Léonard de Vinci sont accessibles via le programme intensif ReStart.

    Ce sont : l’EMLV (l’école de management), l’ESILV (l’école d’ingénieur) et l’IMM (l’Institut Multi-Médias).

    => Réorientation. Témoignage d'Antony après un semestre en médecine

    « Demain tout sera digital ! »

    Interview de Stéphane Bitton directeur de Supdeweb

    Supdeweb, l’école des métiers du digital, propose une seconde rentrée en mars. À quels étudiants s’adresse-t-elle ?

    Ce sont souvent des jeunes qui se sont égarés sur les bancs de la fac et se rendent compte qu’ils se sont trompés de voie.

    Ils trouvent leur bonheur dans le digital car c’est un moyen d’allier leur passion avec un métier et des débouchés. Leur employabilité est assurée : nos anciens étudiants ont tous trouvé un emploi dans leur domaine avec des rémunérations intéressantes, compte tenu de leur âge. D’après une étude de Syntec Numérique, le secteur recrute, avec pas moins de 35 000 offres d’emploi chaque année, dont 93,6 % de CDI. Demain tout sera digital !

    Le numérique touche déjà tous les secteurs : le tourisme, le luxe, la santé, le commerce, la com’,

    la presse… C’est pourquoi les jeunes qui s’intéressent aux métiers du Web prennent un coup d’avance sur les autres.

    Quels sont les profils recherchés ?

    L’école est ouverte à tous les profils : bac L, ES, S, STG et bac pro. Pour se lancer dans les métiers du Web et du digital, il faut d’abord être passionné, curieux et créatif. Ceux qui souhaitent devenir développeurs et coder doivent, surtout, être rigoureux et logiques.

    Quels sont les métiers du Web auxquels prépare Supdeweb ?

    L’école forme à tous les métiers du Web : des développeurs, des community manager pour ceux qui se dirigent vers la création de contenus, des spécialistes du e-commerce et du e-marketing et des webdesigners. L’école propose des bachelors (bac +3) et des masters (bac +5) préparant à ces différents domaines.

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    S'inscrire en juillet, c'est encore possible ! De nombreux établissements accueillent encore les candidats tout l'été.

    Alternance : comment trouver un contrat pour la rentrée ?

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    Sans le bac mais passionné d'informatique... plusieurs écoles offrent d'excellent débouchés.

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