Etudier à l'étranger. Partir malgré la crise du Covid-19

Depuis bientôt un an, les séjours internationaux sont quasiment à l’arrêt. Certaines écoles trouvent des solutions pour en proposer tout de même.

Etudiants du Bachelor de l'école Toulouse Business School, qui le temps d'un week-end, ont pu découvrir la ville de Marrakech et sa région - crédit photo FB TBS
Etudiants du Bachelor de l'école Toulouse Business School, qui le temps d'un week-end, ont pu découvrir la ville de Marrakech et sa région - crédit photo FB TBS

    La dimension internationale est l’un des premiers critères pour choisir une école. Elle n’est pas non plus étrangère au succès du bachelor qui offre, contrairement aux autres cursus courts (prépa, BTS), la possibilité d’un échange loin de chez nous. Pourtant, le Covid a assigné tout le monde à résidence. Enfin presque.De rares écoles ont pu offrir aux étudiants cette immersion internationale.

    Campus en propre

    C'est le cas de Toulouse Business School (TBS), où plus de 90 % des étudiants ont pu partir, comme l'explique Patricia Bournet, directrice du bachelor : « Pour nous, l'international n'est pas une simple expérience, c'est une promesse que nous devions tenir. »

    Alors que les échanges avec les autres universités étaient à l’arrêt, TBS a pu compter sur ses sites de Barcelone et Casablanca : « Cette crise a mis en lumière l’importance d’avoir nos propres campus », se réjouit Patricia Bournet. S’ils n’ont pas pu rejoindre leurs destinations favorites (États-Unis, Asie), beaucoup d'étudiants ont jeté leur dévolu sur le Maroc et ses restaurants restés ouverts.

    Accueillir

    L’international, c’est aussi accueillir différentes nationalités à l’école. Un casse-tête effroyable, quand les réglementations changent sans cesse.

    Le plus souvent, les étudiants étrangers ont « rejoint » les écoles à distance. Mais TBS est tout de même parvenue à accueillir 115 d’entre eux, sur 250. « Nos équipes ont travaillé d’arrache-pied, en identifiant les pays avec lesquels les échanges restaient possibles, comme le Japon, la Malaisie et la Corée du Sud », explique Patricia Bournet. Des internationaux qui, entre jauges et gestes barrières, ne peuvent venir que quelques jours par mois à l’école, mais profitent, eux aussi, de la douceur toulousaine.

    Le chiffre – 20 % C’est la baisse de la mobilité étudiante pour l’année 2019-20

    Source : ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation, 2021

    « Faire de cette crise une opportunité »

    Léon Laulusa. Directeur général adjoint d’ESCP Business School

    Comment assurez-vous la mobilité de vos étudiants ?

    L’international est l’une des clés de notre bachelor, qui compte 70 % d’étudiants de 80 nationalités différentes et un cursus au principe très clair : trois ans, trois pays.

    Pour continuer à offrir ces immersions internationales, nous nous sommes appuyés sur les six campus ESCP Business School en Europe (NDLR : Paris, Londres, Berlin, Madrid, Turin et Varsovie). Au-delà de cette mobilité, nous avons voulu faire de cette crise une opportunité, en lançant de nouveaux concepts.

    Lesquels ?

    Il y a le mode phygital, mélange de cours physiques et digitaux, un modèle amené à perdurer. Nous développons aussi celui de « motilité », mobilité hybride internationale : il sera possible d'écouter les cours depuis son pays, de nous rejoindre ou de mélanger les deux.

    Et demain ?

    En septembre 2021, nous lancerons un nouveau modèle multicampus. Nos étudiants pourront suivre un cours le matin à Madrid, l’après-midi à Londres, travailler dans une association à Berlin et dîner à Paris. Leur nouvelle réalité pourra être : un jour, quatre pays.

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