Hôtellerie : des cursus adaptés à tous les étages

Vous rêvez de travailler dans un palace parisien, de faire vos armes dans un hôtel de province ou de faire carrière à l'étranger dans une chaîne internationale ?

Hôtellerie : des cursus adaptés à tous les étages

    Vous rêvez de travailler dans un palace parisien, de faire vos armes dans un hôtel de province ou de faire carrière à l'étranger dans une chaîne internationale ? Le secteur de l'hôtellerie propose une foule de métiers pour lesquels existent des formations spécifiques.

    Le réceptionniste

    : A la fois responsable de l'accueil des clients, de la réservation et de la caisse, il est recruté au niveau bac ou bac + 2. Plus l'établissement aligne d'étoiles, plus le niveau de qualification requis sera élevé. Dans ce cas, un bac technologique hôtellerie, voire un BTS hôtellerie-restauration option mercatique et gestion hôtelière est indispensable. Cette formation dure deux ans et les candidats ayant un bac général y ont accès après une année de mise à niveau.

    Le concierge

    : Homme-clé dans les hôtels de prestige, il veille aux aspects matériels du séjour des clients. Ils feront appel à lui pour louer une voiture ou réserver une table dans un restaurant. Les postes sont rares, aussi les candidats doivent au moins justifier d'un BTS hôtellerie ou tourisme. Le nec plus ultra est de décrocher le titre de niveau bac + 3 délivré à Paris par l'Institut de Conciergerie Internationale (ICI). Le concierge coordonne le travail des voituriers, portiers, bagagistes, grooms, liftiers et chasseurs (ou coursiers), des métiers dits "du hall" payés au smic et accessibles sans formation.

    La gouvernante

    : Titulaire d'un brevet professionnel de gouvernant(e) ou du certificat de qualification professionnelle délivré par certaines écoles privées, la gouvernante encadre le travail des femmes de chambres et de leurs homologues masculins, les valets de chambre. Dans les établissements de standing, ces employés d'étage doivent être titulaires d'un CAP services hôteliers ou du BEP des métiers de l'hôtellerie à dominante production de services.

    La lingère

    : La propreté des chambres repose aussi sur les lingères et les aides-lingères. Là encore, certains hôtels sélectionnent pour les postes de la blanchisserie des candidat(e)s ayant au moins un CAP services hôteliers, un CAP de couture ou un brevet professionnel axé sur l'entretien des textiles. Dans le secteur de l’hôtellerie-restauration, qui recrute environ 60 000 personnes par an, les lycées professionnels et les centres de formation d'apprentis (CFA) proposent une large palette de formations en alternance allant du bac pro au BTS en passant par le BEP. "Les contrats en alternance portent surtout sur les métiers les moins qualifiés", prévient Laurent Duc, président de la Fédération nationale de l'hôtellerie française au sein de l'Union des métiers de l'industrie hôtelière (UMIH). A noter toutefois que "les candidats titulaires de BTS de tourisme ou de diplômes de langues peuvent intéresser les entreprises pour des postes de réceptionnistes. Celles-ci les forment ensuite en interne, comme c'est le cas chez Accor ou le groupe du Louvre", précise Laurent Duc. Une politique qui ouvre encore plus les possibilités d'être recruté.

    Nathalie SAVIER

    Paru dans le Parisien Supplément Economie du 29/11/2010

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