i-robots

Plus que du disco chanté en italien, le terme italo disco désigne il est vrai un mouvement à part entière. Mieux que du disco? en fait non, plutôt moins bien en fait.

Dans la majorité des cas cette vague musicale des années 80 ne représente que formellement que les prémices de la triste euro dance (et je reste poli) qui s'abattra sur notre continent dans les années 90.

Pour tout vous dire Abba et Village People c'est bien en comparaison.

#img3dMais en cherchant bien il est possible de découvrir sur d'obscurs compilations estampillées italo disco de rares bons morceaux de disco électro (ou d'électro funk comme ça vous chante) égarés tels le "cybernetic love" d'un certain Casco ou biens quelques titres d'Alexander Robotnick qui vous font rêver à un possible trésor caché dans un tas de merde.

Et bien ce trésor enfui il existe bel est bien et il est enfin disponible grâce à la compilation cette fois ci parfaite: I-Robots.

Outre réhabiliter un mouvement voir l'image que l'on avait pu avoir de tout un pays, ces 13 morceaux font encore plus que ça. Ils rappellent à ceux qui l'ignoreraient encore ce que doit la scène électro actuelle (Tiga, Blackstobe...) aux années 80. Tout est déjà là, de la structure des morceaux à l'utilisation du vocoder, avec il est vrai un BPM légèrement inférieur et un son moins puissant mais souvent avec plus d'âme et d'idées à la minute qu'aujourd'hui. C'est donc ici tout un chapitre méconnu de la musique de club qui vous est offert. Celui ci vous permettra de faire le lien entre Giorgio Moroder et les compilations d'Ivan Smagghe mais surtout vous mènera à coup sûr à ce plaisir simple et direct : DANSER.

#img4gA noter également la sortie de deux autres compilations similaires à celle ci:

-"the disco-tech of Alexander Robotnick" et "The dark side of disco" qui regroupent ces mêmes italiens (Charlie, Lectrics Workers...) ainsi que les classiques club de Tom Tom Club, Visage, New Order, Yello...