Insertion pro des diplômés d'écoles de commerce : les voyants sont au vert

Les jeunes managers trouvent vite leur premier poste. Et si les entreprises les courtisent, c’est qu’elles les connaissent bien, car elles travaillent, main dans la main, avec les écoles.

Insertion pro des diplômés d'écoles de commerce : les voyants sont au vert

    Les jeunes managers trouvent vite leur premier poste. Et si les entreprises les courtisent, c’est qu’elles les connaissent bien, car elles travaillent, main dans la main, avec les écoles.

    Largement tournées vers les défis de l'entreprise, les écoles de management peuvent se prévaloir de taux d'insertion professionnelle très élevés : près de 9 étudiants sur 10 décrochent un emploi dans les 6 mois après leur sortie de l'école, dont 82,2 % en CDI, selon la Conférence des Grandes écoles (CGE). C'est 3,4 points de plus que l'année précédente (2016), une progression notamment due à la reprise économique de la France. C'est aussi un taux sensiblement égal à celui d'une population qu'on dit toujours promise au plein-emploi : les diplômés d'école d'ingénieurs.

    Un vivier courtisé par tous les grands groupes

    Les entreprises sont donc enclines à recruter ces talents, à commencer par les secteurs de la banque-assurance et du conseil, qui en embauchent environ le tiers. La Société générale recrutera plus de 300 de ces jeunes dip’, comme nous le précise Hélène Krief, Directrice du recrutement de la banque : « Nous connaissons les écoles depuis longtemps et avons tissé des liens étroits avec elles. Nous suivons l’évolution des formations qu’elles proposent, ou les nouveaux cursus, les doubles-diplômes, etc. qui sont autant de réponses à nos besoins. » La principale difficulté pour les grands groupes serait plutôt de faire découvrir aux jeunes tout l’éventail des métiers… « Nous recrutons bien sûr dans les domaines qu’ils connaissent déjà, comme le trading, l’analyse financière ou la fusion-acquisition. Mais la panoplie est bien plus large, nous recrutons, par exemple, au sein de la direction des risques ou de la conformité et je ne peux qu’inviter les futurs diplômés à bien se renseigner. » Les étudiants savent ce qu’ils veulent et, avec des taux d’emploi aussi hauts, c’est bien souvent aux entreprises de jouer de leur séduction.

    Des pros qui apprennent vite

    Si les jeunes diplômés d’écoles de management sont appréciés, c’est d’abord pour leur côté opérationnel : « Par rapport aux autres étudiants, ils ont une vraie connaissance de l’entreprise, des différents services, ainsi qu’un savoir-faire et un savoir-être qui leur permettent de s’intégrer facilement et rapidement », selon Willem Rodier, responsable du recrutement d’Aramis Auto, qui recrutera cette année 200 personnes, dont une large partie sera issue de Business Schools. L’orientation digitale des écoles est un autre facteur important pour cette (grosse) start-up : « Les diplômés des écoles de commerce comprennent notre modèle économique, ils maîtrisent très vite nos process. » Alors pour s’attacher les services de ces pépites, l’entreprise doit mettre tous ses atouts en valeur : « Les jeunes ont tendance à être attirés par les grosses structures ou les marques qu’ils connaissent, explique Willem Rodier. Nous voulons leur montrer que, dans une entreprise comme la nôtre, les perspectives d’évolution sont rapides et extrêmement intéressantes ! »

    Une entreprise qui attire, c’est aussi une entreprise qui paye.

    Sur le front des rémunérations, la reprise économique tarde à marquer une hausse : le salaire moyen de sortie était de 34 349 euros brut en 2017, selon la CGE. Une somme quasi identique à l’année précédente. Même si les augmentations sur la base de la performance individuelle sont, paraît-il, plus à la mode.

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