Job étudiant : les questions à se poser avant de s’engager

Salaire, missions, mais aussi conditions de travail ! Distance, horaires... il faut bien se poser les bonnes questions avant de signer !

Job étudiant : les questions à se poser avant de s’engager

    Certains étudiants n’ont pas d’autre choix que de travailler pour payer leurs études, les bourses étudiantes, même au plus haut échelon, ne suffisant généralement pas à couvrir tous leurs frais, spécialement dans les grandes villes. Parfois cette activité rémunérée, par son intensité, peut finir par compromettre les chances de réussite de l’étudiant.

    Distance, contrat, salaire... les points à surveiller

    Ainsi selon les chiffres de l'Observatoire de la vie étudiante, 8% des étudiants déclarent avoir une activité rémunérée concurrente ou très concurrente de leurs études, et 32% d'entre eux estiment que cette activité nuit à leurs études. Selon une étude de 2009, "l'impact sur les performances universitaires (du travail salarié) est négatif au-delà de 16 heures de travail hebdomadaires", soit l'équivalent d'un mi-temps.

    Pour minimiser cet impact, trouver un job étudiant pas trop éloigné de son lieu d’études ou de son logement est un premier bon réflexe. Autre bon réflexe : ne jamais commencer à travailler pour un employeur sans connaître précisément ses horaires et son salaire net - c’est-à-dire l’argent qui arrivera dans votre poche à la fin du mois. Un contrat de travail n’est pas obligatoire mais si votre employeur ne vous en fait pas signer un avant de commencer à travailler, sachez que par défaut vous êtes considéré comme étant embauché en CDI, à temps plein.

    Attention au travail au noir ou freelance

    Enfin certains employeurs peu scrupuleux peuvent vous proposer de travailler “au noir” : un risque à ne pas prendre, car en cas d’accident du travail vous ne serez pas couvert de la même manière par l’assurance maladie. Idem si vous blessez quelqu’un ou êtes à l’origine d’un sinistre pendant votre travail. De plus, et même si cela vous paraît très lointain, en travaillant au noir vous ne cotisez ni à l’assurance maladie, ni à la retraite, et vous n’acquierez pas de droits à la formation. Autre alternative plaisante pour les employeurs qui ne souhaitent pas payer de cotisations sociales pour leurs employés : vous proposer de vous payer en auto-entrepreneur, c’est à dire sur facture. Là encore, méfiance, car si vous êtes auto-entrepreneur, votre patron, qui d’un point de vue légal est un client, peut se débarrasser de vos services du jour au lendemain. De même en cas de faillite de l’entreprise vous ne ferez pas partie des créanciers propriétaires, contrairement aux salariés.

    Qui contacter en cas de problème ?

    Un rappel de Valérie Deflandre - Conseillère au CIDJ : "Un 'job étudiant' reste un emploi. Un étudiant qui travaille n'est pas moins un salarié; il a donc exactement les mêmes droits que les autres salariés de son entreprise". En cas de problème avec son employeur, avant d'en arriver au conflit, plusieurs solutions et interlocuteurs : les délégués syndicaux de l'entreprise, si elle en a, les syndicats étudiants, qui peuvent vous aiguiller vers les bons interlocuteurs ou des permanences juridiques gratuites, proposées notamment dans les Maisons de la justice de certaines grandes villes. Enfin le site Servicepublic.fr est une bonne source d'informations sur vos droits en tant que salarié.

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