Après avoir défendu son premier album par plus de 150 concerts à travers le monde, Joyce est de retour avec son nouvel opus baptisé "Caractère". Auteur, compositeur, interprète, Joyce a réussi le pari de rebondir avec 11 titres qui vous séduiront aussi bien par les textes que par les mélodies.
Séparée de sa maison disque My Major Company par qui elle avait été découverte, Joyce Jonathan est aujourd’hui dans l’écurie Polydor et compte bien transformer l’essai initié avec la plateforme participative. Joyce nous confie s’être encore plus investie dans l’écriture, les instruments, les arrangements et le mix. Actuellement très demandé par les media, Joyce reste néanmoins naturelle et attachante.
Retour sur son parcours.
Au lycée, Joyce participe au groupe rock. « Nous étions une quinzaine et on jouait 2 fois par an pour des concerts et plein de répétitions pendant l’année », se confie Joyce.
A 16 ans à travers Myspace, Joyce envoie un message à My Major Company. Elle est reçue
par Michael Goldman qui décide de lui donner une chance d'être une des premières artistes à être financée par les internautes. Avec un bac S, Joyce choisit psychologie notamment pour la musicothérapie. Elle oriente ses recherches et tente d'avoir le plus de cours en rapport avec cette discipline. A l'heure de passer les partiels, Joyce est déjà connu pour ses premiers succès. Elle se souvient de quelques chuchotements amusants pendant les épreuves. Elle poursuit : « Toutes mes copines ont fait des écoles de commerce ou médecine. Je me suis dit que c'était pas mal d'avoir quelque chose de stable même si ce n'était pas forcément une sécurité. Si une semaine je n'avais rien de prévu musicalement, je pouvais aller en cours. » précise Joyce. A 20 ans, la signature de son contrat avec My Major Company et le début des concerts lui font comprendre que ce sera sa profession.
Son regard sur le monde étudiant :
« J’ai énormément de copines qui terminent leur master et qui vont se lancer dans le monde
professionnel. C'est hyper difficile car il y a beaucoup moins d'offres qu'avant. J'en suis consciente. Je pense qu'il est important d'avoir une formation et d'avoir une certaine rigueur par rapport au travail. Il faut le faire également pour avoir confiance en soi et pour se dire que l'on a une certaine reconnaissance par son diplôme voire une assurance pour la suite. »
Retrouvez l'interview de Joyce Jonathan par Benjamin DAHAN de la FFBDE
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