Les écoles et leurs "héros"... les success stories mises en valeur.

Success stories : tout pour réussir…Fondateur de Coyote ou de Music Expo, directeur de Winamax ou de la FFT... Chaque école peut se vanter de compter des carrières exceptionnelles parmi ses diplômés...

ESC Rennes
ESC Rennes

    Fondateur de Coyote ou de Music Expo, directeur de Winamax ou de la FFT... Chaque école peut se vanter de compter des carrières exceptionnelles parmi ses diplômés. S’il n’existe pas de mode d’emploi infaillible ou de parcours tout tracé, le succès repose souvent sur l’alchimie entre une personnalité, une passion et les expériences vécues au cours des études.

    Une formation dans une grande école de commerce est bel et bien l'une des voies qui mènent au sommet. Pour ceux qui en douteraient, il suffit de s'intéresser au CV des patrons du CAC 40 : seize d'entre eux sont diplômés d'une business school – une majorité issue d'HEC, et quelques dirigeants diplômés de l'ESCP Europe, de l'ESSEC ou de l'EM Lyon. Pour autant, le passage par une école très prestigieuse n'est pas la seule option.

    Toutes les écoles post-prépa ont formé des dirigeants et entrepreneurs de premier plan, et les écoles post-bac présentent aussi de belles réussites. Si ces exemples restent bien sûr exceptionnels, ils confirment à la fois la solidité de la formation et le rôle de l’école dans l’émergence de talents.

    Profiter de toutes les opportunités

    Canel Frichet, directrice générale de Winamax et diplômée en 2001 de l’ISC Paris, a apprécié les conseils d’intervenants professionnels lorsqu’elle montait son projet de création d’entreprise – Aeon Footwear, spécialisée dans les sports de glisse. « J’ai également profité de toutes les opportunités offertes par l’école pour monter en compétences », précise-elle. Diplômé de l’ISTEC en 1996, Jérémy Botton, directeur adjoint de la Fédération Française de Tennis (FFT), met en avant la formation généraliste qui apporte un socle de connaissances complet sur l’entreprise, ses métiers et ses enjeux : « On est tout de suite connecté au monde professionnel, grâce aux intervenants et aux stages, ce qui me correspondait parfaitement ». Fondateur de Coyote (l’assistant d’aide à la conduite) et diplômé de l’ESC Troyes, Fabien Pierlot retient surtout la dimension collaborative, au cœur de toute démarche entrepreneuriale : « Le travail en équipe, dès la première année, permet de s’entraîner sur des projets ambitieux ».

    Les partenariats écoles-entreprises offrent également des perspectives insoupçonnées aux étudiants ou aux diplômés.

    Amateur de sport, Jérémy Botton ne visait pas pour autant une carrière dans cet univers. En découvrant que l’ISTEC est associé au tournoi de Roland-Garros, il décide de s’y impliquer en tant que responsable de stocks : « Cette expérience m’a permis de côtoyer des responsables de la FFT, qui m’ont recontacté à la fin de mes études ». Sa carrière est alors lancée, et plusieurs étapes professionnelles l’amènent finalement à son poste actuel.

    Une implication directe de l’école

    Les profils entrepreneuriaux bénéficient aussi, à plus d’un titre, du soutien de l’école. Parfois de manière détournée, comme le prouve l’exemple de Fabien Pierlot. L’année du lancement de son produit-phare, il bénéficie d’un passage au “20 heures” de TF1 : en effet, Patrick Poivre d’Arvor est parrain de la promotion cette année-là. Un coup de pouce appréciable ! « L’ESC Troyes m’a également aidé dans la recherche de fonds et la préparation du dossier », complète Fabien Pierlot.

    Dès sa première édition en 2009, Music Expo a attiré 2 000 personnes, avant de rassembler cinq fois plus de monde en 2011. Son créateur, Nicolas Cailloux, a orienté l'intégralité de sa formation chez Novancia Business School Paris autour de sa passion, la musique. Lorsqu'il décide de se lancer dans l'aventure entrepreneuriale, il choisit d'intégrer son projet à l'incubateur de l'école.

    « J’ai bénéficié d’un soutien important, en termes de coaching, de suivi de projet, d’accès à des professionnels du droit et de la communication », explique Nicolas Cailloux.

    Si le hasard des rencontres et l’appui des écoles jouent un rôle essentiel dans ces success stories, elle ont également un point commun : la passion. Pour les entrepreneurs, cette dimension est évidente. Sports de glisse, et aujourd’hui poker : « Je m’intéresse à ces sujets mais je suis surtout passionnée par la création d’entreprise, explique Canel Frichet. Ma première expérience m’a directement servie dans mes fonctions chez Winamax, pour construire une équipe de travail, appréhender l’inconnu et la prise de risque, développer une marque ». Fabien Pierlot se souvient que son entourage lui déconseillait l’aventure entrepreneuriale : « J’étais tellement convaincu de la viabilité de mon projet que je me sentais capable de déplacer des montagnes. »

    Humilité et capacité à bien s’entourer

    La passion est un puissant moteur pour créer une entreprise, mais n’est pas toujours la meilleure alliée de la réussite. C’est du moins l’avis de

    Jérémy Botton : « Il est important d'avoir des affinités avec le secteur, c'est un élément important de motivation. Mais la passion peut empêcher la prise de recul, nécessaire au management d'une équipe et à la gestion d'une entreprise. » Les quatre dirigeants se retrouvent sur une même attitude : l'humilité, de façon très pragmatique. Le succès dépend avant tout de la capacité à bien s'entourer. « Lorsqu'on se lance dans une création d'activité, la priorité est de faire appel à des compétences dans différents domaines – marketing, communication, etc. », confirme Fabien Pierlot. Si ce conseil est particulièrement utile aux futurs entrepreneurs, tout type de réussite professionnelle repose sur la même logique. « Il est indispensable de bien se connaître, d'avoir conscience de ses forces et faiblesses », estime Jérémy Botton.

    S'il n'existe pas de recette toute faite pour concrétiser ses ambitions, quelques conseils peuvent faire la différence. Pour le directeur adjoint de la FFT, la confiance en soi est une qualité qui ne doit pas dériver vers l'arrogance : « Les diplômés des écoles de commerce sont de plus en plus compétents, mais ils ne doivent pas avoir peur d'entrer par la petite porte et de progresser dans l'entreprise, en faisant leurs preuves. » Les entrepreneurs en herbe, de leur côté, ont intérêt à mûrir leur projet et prendre conscience des difficultés inhérentes à la création d'entreprise. « Les premières années sont souvent difficiles, on doit gérer des hauts et des bas, des imprévus, insiste Nicolas Cailloux. Il faut donc s'accrocher ! »

    G.M.

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