Transformation des métiers, nouveaux défis économiques… Face aux évolutions rapides qui les touchent, les entreprises ont besoin de professionnels bien formés et « prêts à l’emploi ». Des attentes auxquelles savent répondre les grandes écoles.
L'explosion des données numériques s'impose comme un enjeu central pour les entreprises : comment gérer et analyser ces mégadonnées, venant notamment des réseaux sociaux, pour en tirer le meilleur parti ? Le Big Data devient ainsi un « véritable enjeu stratégique et économique », rappelle Rony Germon, responsable du MSc Data management de Paris School of Business.
De nouveaux métiers ont déjà émergé, comme celui de data scientist. Le syndicat professionnel Syntec Numérique prévoit d'ailleurs la création de 2 000 emplois sur cette fonction d'ici 2018.
Il est donc indispensable de répondre à cette demande, d’où la création de ce MSc de Paris School of Business qui a accueilli sa première promotion en octobre dernier. La quasi-totalité des étudiants ont opté pour un contrat en alternance, avec de fortes chances de transformation en CDI à l’issue de la formation. « Je reçois également de nombreuses propositions spontanées de stages, d’alternance et de recrutement de la part des entreprises », précise Rony Germon.
Insertion rapide et salaires élevés
Une appétence confirmée par une enquête de Télécom ParisTech menée auprès des trois premières promotions du MS Big data – gestion et analyse des données massives : 100 % des diplômés ont trouvé un emploi facilement, dont 89 % en moins de deux mois, pour un salaire brut moyen de près de 60 000 € par an.
Insertion rapide, rémunérations élevées
: pour Arnaud Banoun, directeur du développement des MBA et MSc à EDC Paris, « les formations ont vocation à réunir ce que les écoles maîtrisent le mieux depuis plusieurs dizaines d’années, c’est-à-dire dispenser des enseignements de qualité et offrir une professionnalisation forte à leurs étudiants. Elles démontrent une grande capacité d’adaptation aux besoins des entreprises. »
Masters : la prime à l’expertise
Ces besoins ont d'ailleurs évolué vers davantage de spécialisation et moins de management généraliste, comme le souligne Alain Kruger, directeur des MBA ESG : « Les entreprises sont à la recherche de managers avec des compétences métiers spécifiques et une connaissance transversale du secteur. Lorsque nous avons créé le MBA Production musicale, nous avons tenté de répondre aux besoins de l'industrie musicale qui souhaitait recruter des managers immédiatement opérationnels, capables de comprendre les multiples enjeux : modes de financement, stratégie digitale d'un artiste, spectacle vivant… »
Mais aussi logistique, luxe, transport...
Cette logique n'étonne pas Guillaume Pican, directeur associé du cabinet de recrutement Page Executive : « Les spécialisations pointues comme la logistique ou la finance, qui démontrent une expertise, sont appréciées des entreprises. Lorsque la formation est axée sur un secteur, comme le luxe ou le transport, elle fournit une connaissance des enjeux, des discours, ainsi qu'un réseau professionnel. Là encore, cette dimension séduit les recruteurs. »
Gilles Marchand
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