Masters/MBA : pourquoi passer de généraliste à spécialiste

Les écoles proposent une large palette de spécialisations très pointues à bac +5 et bac +6. L’opportunité pour les jeunes diplômés de se différencier sur un marché de plus en plus concurrentiel.

Masters/MBA : pourquoi passer de généraliste à spécialiste

    Expertise. Les écoles proposent une large palette de spécialisations très pointues à bac +5 et bac +6. L’opportunité pour les jeunes diplômés de se différencier sur un marché de plus en plus concurrentiel.

    Après avoir décroché son Master 2 Ingénierie économique à l’Université Paris Dauphine, Félix de Vidas a intégré le Master in Finance de l’Essec dans un but bien précis

    : « Au-delà du prestige que représente le nom de l’école sur un CV, il était impératif pour moi d’avoir une formation approfondie en finance. Je savais manier les maths et la théorie économique, mais je n’avais aucune idée de ce qu’était la banque d’investissement. Il me manquait cet aspect business pour pouvoir envisager une carrière dans ce domaine », détaille-t-il. Félix a atteint son objectif, il travaille dans une grande banque d’investissement en tant que Financial Market Risk Analyst. Ce programme sélectif et intensif de 15 mois, dont 6 sont réservés aux stages en entreprise, lui a ouvert les portes de la finance.

    Une double compétence recherchée

    Comme lui, de nombreux diplômés de 2e cycle complètent leur cursus par un Master of Science (MSc), un mastère spécialisé (MS) ou encore un Master of Business Administration (MBA) spécialisé, juste après un bac +5 ou après deux ou trois ans de carrière, pour les deux derniers.

    Dans le premier cas, le souhait des étudiants est d’enrichir leurs compétences et de développer une forte expertise métier. Les jeunes professionnels, eux, veulent booster leur carrière. « Ces formations ultraspécialisées apportent une double compétence très appréciée des recruteurs.

    Elles offrent des opportunités très ciblées avec, à la clé, des salaires de 10 à 15 % supérieurs par rapport à un diplôme généraliste »

    , constate Benoît Aubert, directeur de l’ICD.

    Cohérence du projet professionnel

    Le grand atout de ces diplômes : leur ancrage dans des secteurs en plein développement et une orientation professionnelle permettant une insertion rapide sur le marché de l'emploi. À titre d'exemple, 67 % des étudiants du Master in Finance de l'Essec sont embauchés, avant même d'avoir décroché leur diplôme, par l'entreprise qui les a accueillis en stage ! À une condition, met pourtant en garde Karine Doukhan, director chez Robert Half, la cohérence du parcours : « Il est intéressant d'avoir un bac +6 si le diplôme choisi correspond à un projet professionnel précis et corroboré par des stages significatifs. D'où l'intérêt d'être sélectif, car ce sont eux qui vont donner du relief à la formation. Aux yeux des recruteurs, le plus important est l'expérience, le savoir-faire et le savoir-être que l'étudiant a acquis durant son cursus, et non un empilage de diplômes sur un CV ».

    4,9 % des diplômés d’écoles de management sortis en 2016 poursuivent des études. Parmi eux 7,1 % sont en MSc, 26,9 % en MS et 5,2 % en MBA. (Source : Conférence des grandes écoles, 2017)

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    L'essor des spécialisations liées au digital. Des métiers émergent, qui nécessitent des compétences spécifiques et un besoin de formations de haut niveau adaptées. Témoignage : Alexiane H. Marketing ANalyst chez 1000 Mercis.

    Une ambition internationale : le Master of Science offre de nombreux atouts aux étudiants aspirant à une carrière sans frontières.

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