Métier d'avenir : L'automobile a encore de très beaux jours devant elle

« Beaucoup de concepts sont encore à inventer » - Hervé LASCOUX, 35 ans, ingénieur-motoriste chez PSA à la Garenne-Colombes (Hauts-de-Seine)

Métier d'avenir : L'automobile a encore de très beaux jours devant elle

    CA PEUT PARAÎTRE paradoxal, mais, assure Hervé Lascoux, « le métier de motoriste est un métier d'avenir ».

    Les motoristes sont des techniciens et des ingénieurs qui mettent au point les moteurs atmosphériques des voitures de demain. « Globalement, le secteur auto a encore de beaux jours devant lui, et les moteurs atmosphériques aussi, même associés à un moteur électrique, comme sur les véhicules hybrides. On est encore loin du tout électrique pour tout le monde », insiste cet ancien technicien devenu ingénieur.

    On l'ignore souvent d'ailleurs, mais les postes de motoristes, qu'ils soient techniciens ou ingénieurs, sont nombreux. « Près de 7 000 dans le seul centre de recherche et développement de PSA », où travaille Hervé Lascoux. « Mais des secteurs comme le rail, le transport de marchandises, les chantiers, la marine sont aussi concernés par ce métier car ils utilisent le même type de moteurs qui évoluent tout le temps. » Et puis, souligne encore ce jeune ingénieur, « quelle entreprise pourrait, dans un contexte de forte concurrence, se passer de son service de recherche et développement sans courir à sa perte ? ». Surtout, assure Hervé Lascoux, passionné par la recherche, « il y a encore beaucoup de concepts à inventer, pour réduire la consommation des moteurs, améliorer leur efficacité, les rendre compatibles avec de nouveaux carburants... »

    Entré tôt dans la vie active avec un simple DUT de mesure physique, le jeune homme a repris ses études tout en conservant son emploi. Ses huit années de cours du soir lui ont donné un solide bagage qui, dit-il, le met à l'abri du chômage : « On fait appel à la thermodynamique, la physique, la mécanique des fluides, la chimie, l'informatique. » Quant à son salaire ? « près de 3 000 euros net par mois » ? il en est satisfait. « J'ai surtout apprécié mon augmentation quand, l'an dernier, je suis devenu ingénieur. »

    D.R.

    Article issu du journal "Le Parisien Economie" daté du 14/09/2009

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