Des parents tétanisés, Anthony Souchay, conseiller en orientation au service coaching de « l'Etudiant », en rencontre quotidiennement. « Mais le stress, ça n'apporte rien à part transmettre une pression supplémentaire », résume-t-il. Ses tuyaux pour aider papa et maman à envisager sereinement l'avenir de leur progéniture.
1 Réfléchissez-y dès la première
N’attendez pas l’année de la terminale pour évoquer avec votre ado ses projets post-bac.
« Idéalement, cette orientation-là se prépare dès la première. En seconde, c’est parfois un peu tôt car l’élève a du mal à se projeter, il n’a pas encore la pression du bac », observe l’expert.
2 Pensez aux intermédiaires
« L’orientation, c’est un métier »
, rappelle-t-il. Autrement dit, le futur d’un lycéen ne se décide pas seulement avec ses parents. Pour « prendre du recul », il est utile de faire appel à « un tiers » totalement neutre, par exemple le conseiller d’un centre d’information et d’orientation (CIO). Cela n’empêche pas les parents de se renseigner de leur côté pour mieux comprendre les enjeux. « L’angoisse est présente chez eux parce qu’ils ne savent pas, parce qu’ils manquent d’informations », explique Anthony Souchay.
3 Laissez les étudiants choisir
Certes, il est important que les parents s'investissent dans l'orientation de leur enfant. « C'est rassurant, ça peut doper les ambitions, souligne le coach. Mais ils doivent être à l'écoute des attentes, accompagner et non pas décider pour eux. Il est primordial que les jeunes soient actifs en la matière et non passifs », poursuit-il - un conseil pour les parents : restez calme - mais aussi pour les étudiants : bougez vous !
V.Md
Consultez aussi :
→
→ Orientation / APB : le grand flou et stress des parents et des étudiants