« Toutes les universités proposent des séjours à l’étranger et ont fait beaucoup d’efforts pour inciter les étudiants à aller dans d’autres pays durant leur parcours »
Eva Gallo, responsable des relations internationales du département de sciences économiques et de gestion à l'université de Caen (Calvados) ajoute : « Tous ceux qui souhaitent bouger et vivre une expérience hors de nos frontières ont de multiples possibilités. Il faut juste qu'ils manifestent leur envie, et nous sommes là pour les accompagner dans leurs démarches ». Profiter d'une expérience à l'étranger n'est plus une option mais une quasi-obligation quand on s'engage dans des études supérieures. Comment imaginer un bac +5 qui ne parlerait pas anglais, voire une 3e langue, et qui n'aurait pas séjourné au moins un semestre hors de la France ?
Dimension multiculturelle
Il est donc plus qu’important d’avoir en perspective de s’envoler, pour un stage ou un séjour académique. « Un double diplôme est une opportunité que les établissements proposent. C’est un atout véritable lorsque l’on cherche un emploi », indique Jean-Guy Bernard, directeur général de l’EM Normandie.
Au final, la dimension multiculturelle valorise le parcours des jeunes diplômés et favorise des parcours internationaux en début de carrière. C’est d’ailleurs ce que les jeunes réclament fréquemment dans les enquêtes d’insertion professionnelle. Alors, à l’heure des choix d’orientation, mieux vaut s’intéresser aux possibilités offertes dans votre filière en matière de mobilité et de certification.
D’évidence, les grandes écoles avancent nettement plus rapidement sur ce terrain que les universités où le nombre d’étudiants en mobilité se situe entre 10 et 15 %.
Dans les écoles de commerce ou d’ingénieurs, la quasi-totalité des promotions passe un temps non négligeable à l’étranger. « C’est une obligation. Nos étudiants passent tous de 6 mois à 2 ans à l’international, et je suis convaincue qu’ils sont heureux de profiter de ce dispositif qui les ouvre au monde », souligne Delphine Manceau, directrice générale de NEOMA Business School.
L’université en bonne voie
Les années à venir vont sans doute voir les universités s’engager, elles aussi, dans une compétition mondiale. « Les regroupements nous permettent d’avoir de belles perspectives pour nos étudiants en matière de mobilité. Et nous ferons tous les efforts possibles pour aider les candidats qui veulent partir à l’étranger. Nous devons progresser sur les incitations et les dispositifs d’aides. Mais nous sommes en bonne voie », conclut François Germinet, Président de Cergy-Pontoise (Val-d’Oise) et administrateur provisoire de la Communauté d’Universités et d’établissement Paris-Seine.
CHIFFRE : + de 70 % d’étudiants bac +5
en école d’ingénieurs ou de commerce ont effectué un séjour à l’étranger pendant leur formation. Ils ne sont que 21 % à l’université.
(Source : Céreq, étude de 2014 menée sur la génération ayant terminé ses études en 2010)
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