Inscriptions en octobre : Plus que quelques minutes pour s'inscrire…

De nombreux établissements restent ouverts à des candidatures jusqu’à fin octobre. Focus sur ces opportunités qui ressemblent très fortement à une course contre la montre...

Inscriptions en octobre : Plus que quelques minutes pour s'inscrire…

    Les inscriptions APB sont clôturées depuis le 15 septembre. Pourtant, certains établissements accueillent encore retardataires et autres indécis. Focus sur ces opportunités qui ressemblent très fortement à une course contre la montre.

    « Certains étudiants cherchent une formation mais n’en trouvent pas, tandis que d’autres réalisent qu’ils n’ont pas fait le bon choix et veulent rebondir. Que ces jeunes se rassurent, ils peuvent encore intégrer une formation » avertit Clothilde Hanoteau de L’Etudiant. Contrairement aux idées reçues, il ne s’agit pas toujours de solutions de troisième ordre ! « Il y a de très bons établissements qui acceptent ce genre de rentrées un peu décalées. La preuve, ils restent très exigeants lors du processus de recrutement », poursuit-elle. Un conseil aux jeunes : ne pas se précipiter ! Malgré le temps qui passe, il reste primordial de mûrir son projet scolaire. Et si rien ne convient en octobre, alors autant attendre 2014…

    À la fac, culot et persévérance !

    Il reste des places dans certaines licences. Si les amphis de droit sont généralement bondés, les cursus scientifiques ou économiques sont susceptibles d’accueillir encore quelques retardataires. Dans ces cas-là, il ne faut pas hésiter à contacter directement les universités (généralement en se rendant sur place pour se rapprocher du secrétariat de l’UFR concernée). En revanche, on exigera une vraie justification à exposer par écrit et faisant état de sa motivation ! Pour avoir de bonnes chances d’être accepté, mieux vaut être un bon élève et solliciter une formation cohérente avec son parcours…

    À l’assaut des Écoles

    De nombreux établissements restent ouverts à des candidatures jusqu’à fin octobre

    . C’est le cas notamment de BTS dans les établissements privés (management des unités commerciales, assistant gestion, chaudronnerie, électrotechnique…). C’est le cas de l’ INFA qui forme dans les métiers du tourisme ou de l’animation. En matière d’école de commerce, quelques options sont envisageables. École spécialisée en vente pour le secteur des hautes technologies, Euridis propose des rentrées décalées planifiées entre septembre 2013 et février 2014. Leur vocation ? « Laisser le temps aux jeunes diplômés de choisir leur nouveau cursus ». À l’école HEAD (Hautes études appliquées de droit), une rentrée est ainsi programmée le 5 novembre. « Nous accueillons des titulaires de master 1 ou 2 ayant des difficultés à trouver un emploi et souhaitant augmenter leur expertise. Cette rentrée décalée ne va pas changer grand-chose pour ces étudiants. Pendant un mois et demi, ils vont bénéficier de cours intensifs pour intégrer ensuite le cursus normal avec les autres élèves », explique Bertrand Boissière, directeur de HEAD.

    Et l’alternance ?

    « Dans nos CFA, et ce jusqu’à fin octobre, à partir du moment où un jeune décroche un contrat de professionnalisation ou d’apprentissage dans une entreprise, nous avons l’obligation légale de l’intégrer. Si le CFA est complet, nous l’orientons vers un autre établissement similaire », explique Jacques-Olivier Hénon, directeur des politiques éducatives à la CCI Paris Île-de-France. Il précise : « Comme il s’agit de formations qui se déroulent à la fois en entreprise et à l’école, le jeune manque moins de cours et éprouve alors moins de difficultés à rattraper le programme ». Cela vaut tout particulièrement pour les CFA proposant un mode d’alternance longue (6 semaines en entreprise, 6 semaines à l’école) tels que l’Itescia ou encore l’ESSYM de Rambouillet. Si le jeune n’a pas réussi à trouver une entreprise, d’autres possibilités existent. « Il peut contacter des écoles de la CCI Île-de-France. La Région a mis en place le dispositif passerelle qui leur permet de bénéficier des cours en attendant qu’ils décrochent un contrat », ajoute Jacques Hénon. Autre solution : Se rendre sur le site bourse-apprentissage.com ! Cette plateforme répertorie les contacts des écoles et des entreprises encore accueillantes.

    « Actuellement, près de 2586 offres d’entreprises sont à pourvoir ! » Attention toutefois, cette bourse est une base de données et non un outil d’orientation. Et c’est là une dimension complexe de l’orientation de dernière minute. « Les jeunes ne doivent pas faire des choix par défaut ou à la légère. Même si des options leur sont ouvertes, ils doivent penser sérieusement leur projet professionnel et rester lucides sur les débouchés de ces formations… »

    Très présent sur les formations en alternance, le réseau GES propose également des rentrées décalées, en novembre au sein de l’ESGI (École supérieure en génie de l’informatique)

    , ou en janvier dans plusieurs de ses établissements. « Ces dispositifs sont très importants pour nous. Les étudiants doivent savoir qu’une rentrée décalée suppose les mêmes cours et les mêmes efforts à fournir que les étudiants intégrés en septembre. La seule chose qui change, c’est le planning ! » souligne Jonathan Azoulay, Président du réseau GES.

    Romain Giry

    Article issu du Cahier Spécial Etudiant du Parisien du 14 octobre 2013

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