Orientation post bac : l'alternance, un choix concret

Insertion. Apprendre son futur métier en entreprise et suivre des cours théoriques, un moyen rapide et efficace de préparer son entrée dans le monde professionnel.

Crédit photo : Créapole
Crédit photo : Créapole

    Universités et écoles sont de plus en plus nombreuses à proposer des programmes en alternance dès la première année après le bac.

    On peut préparer un DUT (Diplôme universitaire de technologie) ou un BTS (Brevet de technicien supérieur) en deux ans. Mais également viser un bachelor, une licence pro et, parfois même, une licence classique (bac +3), comme le très sélectif double diplôme franco-allemand “International Business” de l’Université Paris- Dauphine, créé en partenariat avec la Duale Hochschule Baden-Württemberg (DHBW), à Mannheim en Allemagne.

    Un plus grand taux d’insertion

    « On allie ainsi les deux forces de Paris-Dauphine, l’international et la professionnalisation. Le tout très tôt, car nous sommes convaincus de l’ouverture que cela apporte aux étudiants », souligne Renaud Dorandeu, directeur du département Licences sciences des organisations (LSO).

    Le principe de l’alternance est de suivre un enseignement théorique dans un établissement et d’en avoir une application pratique dans l’entreprise qui vous accueille. La confrontation entre les deux est toujours enrichissante. Une formule idéale pour ceux qui recherchent une formation concrète et souhaitent s’insérer rapidement sur le marché professionnel.

    Taux d’insertion plus fort

    Car les derniers chiffres du ministère du Travail le confirment : le taux d’insertion d’un jeune passé par l’apprentissage peut être jusqu’à 20 % plus élevé que pour un étudiant formé dans un circuit classique ! Deux autres avantages, et non des moindres, sont à noter : durant tout son cursus, l’alternant est rémunéré et ses frais de scolarité sont entièrement pris en charge par l’employeur.

    Aussi séduisante soit-elle, la formule demande néanmoins une certaine maturité car le programme est condensé pour laisser place au travail en entreprise, ce qui implique un investissement personnel important. « C’est dur, mais on est motivé car on a envie d’appliquer ce que l’on apprend en cours », concède Léandre, apprenti en double licence “International Business”, à Paris-Dauphine. Tous les trois mois, il passe de ses cours en Allemagne à son travail dans une banque d’investissement, en France.

    Pour ceux qui sont tentés par l’alternance, le plus difficile est souvent de trouver une entreprise qui accepte de leur signer un contrat d’embauche et leur propose des missions en lien avec leur formation, condition sine qua non pour valider leur diplôme. « La plus grande erreur est d’attendre les admissions de Parcoursup. Il faut commencer ses recherches dès février ou mars car c’est à ce moment-là que beaucoup de grandes entreprises commencent à recruter leurs alternants », prévient Fabrice Vigreux, directeur du développement d’Ascencia Business School.

    CHIFFRE : 288 700 contrats d’apprentissage ont été signés en 2016.

    La part du secteur public est encore faible (4,6 %) mais a progressé de 19,4 % en un an. (Source : Darès, septembre 2017)

    Témoignage

    Clémence Grison, en BTS à l'Ipag Business School de Nice

    « Mettre directement en application ce que j’étudie en cours »

    Clémence est en 1re année de BTS MUC (Management des unités commerciales) et veut poursuivre, ensuite, en bachelor Management du luxe. « J’ai choisi l’alternance pour des raisons financières, car le coût de formation est pris en charge par l’entreprise d’accueil, mais aussi parce que je souhaitais mettre directement en application ce que j’allais étudier en cours.

    Je suis à l’école deux jours par semaine, les lundis et mardis. Le reste de la semaine, je travaille chez un éditeur de logiciel comme assistante commerciale. Le plus dur, au départ, a été de trouver le rythme et de passer en permanence du milieu scolaire à l’univers professionnel. Je dois aussi gérer ma nouvelle vie, mon appartement, mes courses, mes factures… car je ne vis plus à présent chez mes parents.

    Avec l’alternance, j’ai beaucoup moins de temps que mes camarades en formation à temps plein pour suivre le programme. Mais, d’un autre côté, ce que j’apprends au travail m’aide à suivre plus facilement les cours. Je fais, notamment, beaucoup de prospection. Au début j’étais intimidée, mais je me rends compte, par exemple, que j’ai de plus en plus le sens du contact avec les clients. L’alternance me fait gagner en maturité et me permet de me développer professionnellement », explique-t-elle.

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