Parcours - Luc Abalo : « Après le hand, Je me vois surtout travailler, je ne suis pas rêveur… »

En liste pour la dernière phase de qualification de l’Euro 2016 de handball, l’un des « Experts », Luc Abalo nous confie ne pas être rassasier de victoires et compte bien aller chercher un nouveau titre de champion d’Europe.

Parcours - Luc Abalo : « Après le hand, Je me vois surtout travailler, je ne suis pas rêveur… »

    En liste pour la dernière phase de qualification de l’Euro 2016 de handball, l’un des « Experts », Luc Abalo nous confie ne pas être rassasier de victoires et compte bien aller chercher un nouveau titre de champion d’Europe.

    Malgré les médailles d’or européennes, mondiales et olympiques, acquises depuis 9 ans avec l’Equipe de France, le natif d’Ivry n’en oublie pas d’où il vient et le travail accompli pour se maintenir au top niveau. L’homme aime les rassemblements avec l’équipe nationale où il retrouve avec joie ses coéquipiers. A cette occasion, nous avons rencontré le sportif mais surtout l’homme.

    Son parcours :

    Luc grandit dans une famille très modeste à Ivry sur Seine, une ville sportive et surtout une ville de handball. Luc se révèle doué pour tous les sports et découvre le hand tardivement à 14 ans. Luc fait un collège classique puis il fait le choix d’un lycée professionnel et obtient ainsi un BEP Vente malgré une fibre artistique naissante qu’il ne peut exprimer. Luc enchaine alors sur des formations en dessin et en peinture. Il rentre à l’école LISAA en prépa (L’Institut Supérieur des Arts Appliqués). Cependant l’équipe de France le convoque et il signe dans un club en Espagne. Il essaie quand même de chercher une école d’art à Ciudad Real mais sans succès.

    Sa reconversion :

    « J’aimerai ne pas travailler dans le domaine du sport. J’aime tellement de choses que je ne peux pas tout faire. Je me vois surtout travailler. Je ne suis pas un rêveur. Si je veux continuer dans le monde de l’art, il faudra que j’entretienne ce que j’ai appris. »

    Ses conseils :

    « Il faut croire en soi. Des gens vous ralentissent ou vous font douter. Parfois, il faut savoir rester dans sa bulle. Je me mets beaucoup de contraintes depuis que j’ai 15 ans. J’ai fait sport études pendant 3 ans et à 21 ans j’entrai en Equipe de France. Tout est réalisable quand on veut atteindre ses objectifs. S’il n’y avait pas eu le hand, j’aurais tout fait pour réussir. »

    Retrouve son interview par Benjamin DAHAN de la FFBDE

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