« Avec 591 000 jeunes qui savent où ils vont, je n’ai pas d’inquiétude particulière ! »
Quasiment chaque semaine depuis les résultats du baccalauréat, la ministre de l’Enseignement supérieur redouble d’efforts pour tenter d’innover la formule de sa rengaine sur Parcoursup.
Face à l’inquiétude des parents, Frédérique Vidal martèle qu’il n’y a pas matière à s’alarmer et que si tous les étudiants ne savent pas encore où ils seront leur rentrée, c’est simplement parce que l’administration prend le temps de les accompagner dans le meilleur choix. A ce jour, 16 000 d’entre eux n’ont pas encore de réponse. Soit à peine 1 000 de moins que lors du dernier point le 30 juillet.
Plus exactement, selon les chiffres du ministère actualisés au 22 août, 65 223 des 812 000 jeunes initialement inscrits sur la plateforme qui remplace APB n'ont pas encore d'affectation dans l'enseignement supérieur pour la rentrée. Mais le ministère considère que seuls 16 106 d'entre eux recherchaient encore activement une place tandis que les 49 117 restants seraient « inactifs ». La fin de la procédure en ligne est prévue pour fin septembre.
« On a rajouté l'accompagnement pour trouver des parcours vraiment adaptés », défend encore Frédérique Vidal, interrogée ce mercredi sur France Inter. Et d'argumenter : « Affecter quoiqu'il arrive des étudiants, ce n'est pas une bonne solution. Ce n'est pas une bonne façon d'aider les jeunes à réussir leur année universitaire. Si vous voulez que le choix soit mûri, ça prend plus de temps. »
Frédérique Vidal et #Parcoursup: "Ce matin 9 000 bacheliers et 15 000 au total sont accompagnés par des commissions. 591 000 jeunes savent où ils seront" #le69inter pic.twitter.com/CnyP65ktwV
— France Inter (@franceinter) 22 août 2018
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