Parcoursup : pourquoi c’est encore loin d’être terminé

Si la phase principale du logiciel d’affectation des étudiants dans le supérieur s’achève ce mercredi, la phase complémentaire doit permettre de trouver une formation à tous les candidats.

Parcoursup : pourquoi c’est encore loin d’être terminé

    Vous avez bien suivi l’épisode 1 de Parcoursup ? Place à l’épisode 2. Ce mercredi, la plateforme d’admission boucle sa procédure principale. Mais la phase complémentaire, lancée le 26 juin, doit permettre de trouver une formation aux futurs étudiants encore dans le flou.

    Jusqu’au 21 septembre, des places vacantes dans des formations sont ainsi proposées aux jeunes, qui peuvent formuler de nouveaux vœux. Car Parcoursup est encore loin d’avoir accompli sa mission.

    Parce qu’il reste des milliers de candidats dans l’incertitude

    C’est un cap symbolique. Mardi, le nombre de candidats « en attente » sur la plateforme est passé sous la barre des 10 000. Ils sont maintenant 8 961 jeunes à être rangés dans cette catégorie par le ministère de l’Enseignement supérieur.

    Mais plus de 72 000 personnes ont accepté un vœu tout en en gardant au moins un autre en attente, et plus de 40 000 sont considérées comme « inactifs », ce qui signifie qu’ils ne sont pas inscrits en procédure complémentaire ou qu’ils n’ont pas sollicité l’aide du rectorat.

    Bref, des dizaines de milliers de jeunes ignorent encore où ils étudieront cette année. « C’est terrible pour leur moral et pour celui de leur famille, glisse le porte-parole de la Fédération des parents d’élèves de l’enseignement public (Peep), Samuel Cywye. Des bacheliers reçoivent en ce moment des propositions de formations à l’autre bout de la France et doivent s’organiser à l’ultime moment. C’est un casse-tête financier pour les familles. »

    Parce que le calendrier va s’accélérer

    Dans la nuit de mercredi à jeudi, les candidats encore dans le flou vont voir leurs vœux en attente s’effacer. Ceux qui ont obtenu une réponse positive les conservent. Par ailleurs, la rentrée de nombreuses formations universitaires un peu partout dans l’Hexagone permet également une mise à jour des listes et d’accélérer l’affectation des uns et des autres.

    Enfin, le calendrier impose également aux jeunes d’être plus réactifs. Depuis lundi, ils doivent répondre dans la journée aux nouvelles propositions de Parcoursup, au risque de perdre leur place s’ils passent une journée coupée d’Internet.

    Parce que les commissions tentent de trouver une place à tout le monde

    Elles sont l’ultime recours du système. Les commissions d’accès à l’enseignement supérieur (CAES) sont chargées de proposer des solutions à ceux qui les sollicitent. Si certains candidats s’impatientent de ne pas avoir eu de leurs nouvelles, le ministère assure qu’elles planchent ardemment.

    « La plupart des dossiers qui arrivent sont ceux d’élèves issus de bacs professionnels ou technologiques qui ont candidaté à des filières sélectives pointues et se retrouvent sans rien début septembre », explique-t-on, rue Descartes. Et pour aider les jeunes à trouver un logement en cas de proposition lointaine, les Crous sont associés à ces commissions.

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