Rentrée universitaire : les étudiants débarquent à la fac !

Les facs parisiennes font leur rentrée : le calendrier des dates de rentrée des étudiants des grandes facs en IDF

Le quartier Latin vit à nouveau au rythme des universités parisiennes. Pas toujours facile pour les primo-étudiants...
Le quartier Latin vit à nouveau au rythme des universités parisiennes. Pas toujours facile pour les primo-étudiants...

    C’est parti ! Lundi 25 septembre dernier, l’université Paris-Sorbonne a accueilli sur ses bancs plus de 20 000 étudiants, tous cursus confondus. Elle rejoint les autres facs parisiennes qui ont déjà fait leur rentrée (voir infographie), certaines en même temps que les collèges et les lycées, comme le campus de Paris- Descartes.

    Au total, plus de 20 0000 étudiants suivront une formation dans l'une des huit universités de la capitale. Parmi eux, de nombreux primo-entrants, qui découvrent un nouvel univers. « Pour beaucoup, c'est un grand saut à effectuer », confirme Alain Tallon, directeur de l'UFR d'histoire à Paris-Sorbonne. « Nos étudiants en première année découvrent la spécialisation sur une seule matière, ce qu'ils n'ont pas connu au lycée. On constate parfois une inadéquation entre leurs attentes et les exigences de l'université », explique Barthélémy Jobert, président de Paris-Sorbonne.

    Un guide pour les orienter

    En résulte un taux d'échec important en licence 1 (L1), même si les chiffres s'améliorent : « On est passé de 60% d'échec en 2008 à 53% en 2011, mais il faut pondérer avec les nombreux étudiants fantômes, jamais en cours, ou zappeurs, qui changent d'université en cours de formation. » Depuis trois ans, Paris-Sorbonne a renforcé ses cours de tutorats, assurés par des « aînés » en master, pour pallier ce phénomène.

    Pour démarrer l’année du bon pied, les étudiants peuvent également compter sur les conseils de l’Association générale des étudiants de Paris-Sorbonne (Ageps). « Au début, c’est parfois flippant pour eux. Tout est nouveau, on est là pour les rassurer, leur dire qu’ils ne seront pas tous seuls, isolés dans la masse », souligne Marie-Marine Akermann, la présidente, étudiante en master 1 de lettres modernes. En parallèle du dépliant officiel, l’association distribue son propre guide, « pour leur donner ce que nous, à leur place, aurions aimé savoir », confie Marie- Marine, qui constate que

    « la plupart des étudiants ne comprennent pas toujours le jargon de la fac ». Une précieuse boussole quand on sait que Paris-Sorbonne, en travaux sur ses différents sites, est encore contrainte de délocaliser ses cours dans les locaux de l’immeuble France (XIIIe) ou la Maison de la recherche (VIe), voire… dans les cinémas qui parsèment le quartier Latin.

    « Les non-Parisiens sont totalement perdus », rapporte Marie-Marine

    . « Les conditions ne sont pas encore idéales, reconnaît le président Jobert. Tous nos travaux seront achevés au cours de l’année 2013. » Pour Paris-Sorbonne, le vrai départ, à plein régime, « ce sera la rentrée prochaine ».

    Les études à l'Université : nos conseils pour la fac

    La fac c'est la liberté, une nouvelle façon de suivre les cours, plus autonome, plus libre... sans contrainte d'aller en amphi, mais avec des obligations en TD... des languages et examens pas clair, l'administration parfois obscure à comprendre...

    Présentation des études en universités : vive la fac, vive la liberté !

    « Etre autonome, c’est positif ! »

    Témoignage d'Alice, 19 ans, qui entre en première année de lettres classiques après une prépa.

    "Galerie Richelieu, au fond du couloir, à gauche." - Vendredi, le panonceau est installé bien en évidence dans le hall de l’entrée principale de la Sorbonne (Paris IV). Le dernier jour avant la rentrée, les retardataires étaient encore nombreux pour régler leurs frais d’inscription, ou carrément se rendre à leur premier rendez-vous. Alice, 19 ans, vient de passer une année en prépa littéraire. Elle découvre l’université avec enthousiasme : « On est moins encadrés à la fac, mais être autonome, c’est positif. Je travaille pour moi, pas pour mes profs », philosophe-t-elle. Plus loin, Dalvania, 22 ans, pianote sur son portable, l’air soucieux. Son inscription en licence d’anglais-espagnol n’a pas été acceptée, faute d’avoir effectué une demande de transfert, alors que la jeune fille vient de quitter une école de commerce. « Il faut espérer qu’il reste une place ailleurs… Au lieu de l’anglais, ce sera parfois espagnol, ou russe… », confie un étudiant chargé des inscriptions. Al.H.

    Alexandre Hiélard

    Article issu du Parisien du 25 septembre 2012

    Écoles à la une

    Proposées par les écoles partenaires

    Institut Lyfe (ex Institut Paul Bocuse)
    Tourisme / Hôtellerie / Restauration
    Écully
    Montpellier Business School
    Commerce / Gestion / Management
    Montpellier
    IÉSEG School of Management
    Commerce / Gestion / Management
    Lille