Témoignages : Mauvaise expérience de colocation

CHARLOTTE, 23 ans, a vécu une mauvaise expérience de colocation

Elle a achevé sa première colocation en déversant le contenu de l'aspirateur dans la cuisine? Au bout de seulement trois mois. Il y a deux ans, Charlotte emménage dans le XVIe chez un garçon de deux ans son aîné, rencontré sur un site de colocation. « J'en avais assez de ces annonces de quadragénaires qui proposaient de partager leur chambre », soupire-t-elle. Mais rapidement, la jeune fille tombe des nues : son colocataire s'octroie plus d'espace qu'elle et les conflits matériels minent leur quotidien. « Les murs étaient si fins que je devais cesser d'exister après 22 heures. » Par ailleurs, Charlotte se sent piégée : « Mon nom n'était ni sur le bail ni sur aucune facture. J'avais l'impression que mon coloc pouvait me chasser quand il voulait. Je me sentais en position d'infériorité. » Très vite, donc, Charlotte quitte l'appartement... Après l'avoir soigneusement aspiré.

HORTENSE, 19 ans, s'est, elle, retrouvée dans la situation inverse : elle a sous-loué une chambre de l'appartement de ses parents (dans le IXe) à la soeur d'une amie. « Dès le début, elle m'a fait sentir que c'était chez moi, rapporte-t-elle. Elle me laissait remplir le frigo et, lorsque je partais en week-end, les voisins m'appelaient pour se plaindre du bruit. » Le cauchemar a duré six mois avant que la colocataire accepte de déménager. « A la fin, j'avais une boule au ventre quand j'entendais l'ascenseur monter », se souvient Hortense.

Charlotte a mis fin à sa première colocation au bout de trois mois. Elle ne se sentait pas chez elle.