Un nouveau souffle pour le Pôle Léonard de Vinci ?

L’association Léonard de Vinci change d’époque avec le recrutement de deux professionnels de l’enseignement supérieur qui assureront désormais le pilotage du Pôle : interview de Pascal Brouaye et Nelly Rouyres.

Un nouveau souffle pour le Pôle Léonard de Vinci ?

    L’association Léonard de Vinci présidée par Charles Pasqua change d’époque avec le recrutement de deux professionnels de l’enseignement supérieur qui assureront désormais le pilotage du Pôle : Pascal Brouaye et Nelly Rouyres. Deux personnalités reconnues qui ont dirigé durant 14 ans le groupe ECE.

    Créé en 1995 par le Conseil général des Hauts-de-Seine, le Pôle regroupe trois écoles : l'École de management Léonard-de Vinci (EMLV), l'École supérieure d'ingénieurs Léonard-de Vinci (ESILV) et l'Institut de l'internet et du multimédia (IIM) ainsi qu'un CFA.

    Quel était votre vision du Pôle Léonard de Vinci avant d’en prendre la direction opérationnelle ?

    Le Pôle, c'est une belle mécanique, un peu au ralenti mais qui ne demande qu'à accélérer. Mais une chose est certaine : il y a un grand potentiel tant sur le plan des formations proposées par les 3 écoles (EMLV, ESILV et IIM) que des activités de recherche. Nous allons nous attacher à développer les synergies pédagogiques entre les trois écoles qui ont la chance d'être situées sur un même campus à l'américaine. Peu de projets communs ont éclos depuis la création, ce qui est dommage au regard de la qualité des installations et des programmes fortement complémentaires. Il y a eu de belles initiatives comme le sport obligatoire pour tous mais également le travail accompli en matière d'ouverture sociale. C'est une réussite indiscutable! C'était d'ailleurs l'ambition de Charles Pasqua lors de la création du PULV.

    Après des années d’une gouvernance compliquée, est-ce une nouvelle ère pour le« PULV » ?

    Notre arrivée correspond à une nécessité de développer l'association qui a besoin d'aller progressivement vers une certaine indépendance financière. Avec 2 500 élèves sur trois écoles, il y a une marge de progression importante. La taille naturelle de cet ensemble serait plutôt autour de 4 000 étudiants. Le système doit atteindre une taille critique et chacune des écoles amplifier sa visibilité auprès des différents publics et réseaux. Par exemple, l'Esilv vient d'entrer dans le concours commun Avenir et dans l'association Pasc@line. Plus généralement les écoles ont vocation à intégrer des réseaux organisés (CGE, CDEFI, UGEI,…).

    Quels sont vos nouveaux enjeux ?

    Au-delà des synergies évidentes entre les différentes entités du Pôle, nous souhaitons développer des innovations pédagogiques transversales autour de la révolution numérique, de l'entrepreneuriat mais aussi positionner les 3 écoles sur les grands enjeux sociétaux comme par exemple la transition énergétique et écologique. Un thème qui mobilise les ingénieurs et les managers, mais aussi les technologies de l'Internet.

    Envisagez-vous de nouveaux partenariats avec d’autres établissements du type Dauphine ?

    C’est encore un peu tôt pour en parler. Mais la présence de Nanterre, SKEMA et Dauphine sur le Pôle représente une chance et l’opportunité de déployer des coopérations. D’un point de vue général, nous sommes aujourd’hui ouverts aux opportunités de partenariats avec des établissements d’enseignement supérieur, des entreprises ou des centres et pôles de recherche.

    Politiquement, quelle sera la nouvelle organisation ?

    Le Conseil Général voit d’un bon œil l’arrivée de professionnels de l’enseignement supérieur à la direction générale de l’association, présidée jusqu’à maintenant par Charles Pasqua. Ce qui laisse augurer de bonnes relations entre toutes les parties prenantes.

    Écoles à la une

    Proposées par les écoles partenaires

    EM Normandie
    Marketing / Communication
    Clichy
    IÉSEG School of Management
    Commerce / Gestion / Management
    Lille
    Montpellier Business School
    Commerce / Gestion / Management
    Montpellier