Le projet a été approuvé le 19 février dernier lors d’une réunion
Grande première au Canada, il s’agit pour l’instant d’un programme sans équivalent. Une mineure (option) avait été mise en place à l’automne 2017 mais la proposition d’un projet de maîtrise dans ce domaine est une véritable nouveauté. Les étudiants auront la possibilité de faire une recherche ou bien un stage durant leur cursus.
Les futurs étudiants de cette maîtrise souhaitant poursuivre leurs études auront la possibilité de compléter leur formation avec un doctorat à l’étranger. Les Universités de Limerick (Irlande) et de Paris 8 (France) proposent des cursus pour les futurs doctorants voulant approfondir leurs connaissances dans ce domaine.
Un programme dans l’air du temps
Cette initiative s’inscrit parfaitement dans la continuité de la prise de conscience grandissante concernant la place des femmes dans la société et plus généralement des relations inter-genres.
Les responsables du projet précisent l’importance des enjeux du féminisme : « Ce sont des enjeux révolutionnaires auxquels nous sommes confrontés et dont les gouvernements et leurs représentants peinent à voir les conséquences sociales et politiques ». Ces mots soulignent la nécessité d’éduquer la génération de demain sur ces sujets.
Par ailleurs, cette initiative a été particulièrement appréciée par le Doyen de la Faculté des Arts et des Sciences de l’université Frédéric Bouchard ainsi que Louise Béliveau, la Vice-Rectrice aux affaires étudiantes et aux études.
Rappelons que le 8 Mars prochain, aura lieu la journée internationale de la femme, une action importante qui, sans aucun doute, joue un rôle décisif dans l’émergence de tel projet.