Depuis plus de 2 ans maintenant, le rappeur phocéen a su se réinventer. De « Petrouchka » à « So
Maness », il a prouvé que la recette pour faire des tubes n’avait rien de définie. Cette fois encore, il vient
bousculer les convenances, faire danser tout en faisant réfléchir sur ses thèmes de prédilection : le temps qui
passe et les choix de vie qui déterminent le parcours de chacun. Sur un beat uptempo, accompagné d’une
des plumes les plus acérée du rap français, Dinos, Soso décide de confectionner un banger « À l’aube » à la
croisée des chemins, entre hier et aujourd’hui. « Nul ne peut atteindre l’aube sans passer par l’obscurité de la
nuit », c’est ainsi que Soso Maness débute son couplet. Lui, le rescapé… Celui qui, avant de voir le soleil se lever
sur sa vie, a connu l’errance et les vices de la nuit vient aujourd’hui faire de ce vécu un classique au potentiel
tubesque.
Egotrip oblige, Soso s’autorise au détour de certains morceaux l’insolence de l’homme qui maîtrise
parfaitement son art. Tellement à l’aise pour faire jumper les foules qu’il recommence le jeu. Cette fois en mode
légendaire. Aux côtés de Vladimir Cauchemar, artiste le plus booké en festival, Soso décide de bousculer le
destin et d’unir leur force afin de créer le turn up ultime : « L’hymne du pogo ». Âmes sensibles, veuillez-vous
écarter de la foule, le sol tremble sur les basses déchaînées du titre. De la musique de stade et de festival ! Le
marseillais en est conscient, l’efficacité de ses gimmicks a fait ses preuves et transforme potentiellement un
morceau en single de platine.
Pourtant, si elles sont toujours présente dans le projet, Soso ne cède pas à la facilité. Sur « Va jober », il
nous fait voyager plus d’une décennie en arrière, sur une prod aux drums électroniques d’antan et à l’univers
vintage. Empli d’humour grinçant et de vérités piquantes, le morceau rappelle les gros tubes rap des années
2000 avec les références d’aujourd’hui, entre Twitter et crypto monnaie. Et qui de mieux pour l’accompagner
dans ce délire rétrofuturiste que son compère rencontré sur le tube « Bande organisée », SCH.
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